Moins d’un an après son élection, Gérard Perrissin-Fabert, président de Rhône-Alpes Tourisme, démissionne.
Candidat de Jean-Jack Queyranne, Gérard Perrissin-Fabert, avait été élu de justesse, en juin dernier à la tête de Rhône-Alpes Tourisme (RAT), bras armé du Conseil régional en matière de tourisme. Sur les 61 membres du conseil d’administration, 33 voix s’étaient portées sur son nom, 16 sur Claude Comet (Verts-Europe Ecologie) et 5 sur Dominique Martin (Front National/Haute-Savoie).
Conseiller régional (PRG) de Haute-Savoie, Gérard Perrissin-Fabert aura été un président éclair. Il vient de démissionner. La conséquence de bisbilles internes au conseil municipal du Grand-Bornand dont il était également maire et qui l’ont amené à quitter cette fonction élective. D’où cette seconde démission car il estime n’avoir plus la légitimité pour siéger à RAT.
Il est vrai aussi que le climat s’était détérioré depuis son arrivée au sein de Rh Tourisme qui va pouvoir désormais travailler dans un climat plus serein.
C’est le sénateur Jean Besson, premier vice-président du CRT qui assure l’intérim, en attendant l’élection d’un nouveau président à une date non encore déterminée.
Claude Comet (Verts-Europe Ecologie) devrait à n’en pas douter être à nouveau candidate. L’emportera-t-elle cette fois-ci ? Tout dépendra pour une bonne part du choix opéré par Jean-Jack Queyranne. On sait que les Verts sont farouchement opposés aux JO d’Annecy, accusés d’être anti-écologistes. L’élection à la présidence d’une « Verte » pourrait être mal vécue par le Comité d’organisation. A moins que le président de la Région attende juillet pour remplacer à la tête de RAT, le président démissionnaire. On faisait en tout cas valoir en fin de semaine dernière, qu’il n’y avait pas urgence.
Rhône-Alpes Tourisme dont le directeur est Marc Béchet, dispose d’un budget annuel de 10 millions d’euros, dont 90 % viennent d’une subvention du Conseil régional. Cet organisme emploie 45 salariés.