514 000 spectateurs depuis l’ouverture du Parc Olympique : l’OL double son chiffre d’affaires
On s’attendait à d’excellents chiffres. Et ils le sont effectivement. Au cours des neuf premiers mois de l’exercice 2015/2016, l’Olympique Lyonnais a réalisé un chiffre d’affaires de 153 millions d’euros, en hausse de…101 %. La cash machine Parc Olympique a commencé à remplir son office…
Par la volonté de son président, Jean-Michel Aulas qui y a mis les moyens et de la ténacité, l’Olympique Lyonnais est désormais le seul club en France à disposer d’un stade 100 % privé, doté de 59 186 places, moderne, modulaire et connecté, ouvert 365 jours par an.
On pressentait que le Parc Olympique était conçu pour être une véritable cash machine : il l’est.
Pour preuve : alors que le Grand Stade n’a été livré qu’au troisième trimestre de l’exercice, de janvier à mars, le chiffre d’affaires de l’Olympique Lyonnais sur les neuf premiers mois de son exercice a tout simplement doublé à 153 millions d’euros !
Hausse de 23 % du nombre de spectateurs par rapport à Gerland
Ainsi, de janvier à mars 2016, l’affluence moyenne au Parc OL en Championnat de France de Ligue 1 s’est établie à 45 369 spectateurs, représentant une progression de 23 % à matchs équivalents par rapport à Gerland lors de la saison précédente, avec des records d’affluences enregistrés sur la période lors des matchs contre Troyes (soit 55 168 spectateurs), OM (56 506 spectateurs) et PSG (56 662 spectateurs).
Au total, depuis le match d’ouverture, 514 000 spectateurs ont fréquenté la nouvelle arène de Décines.
Résultat : les produits des activités hors joueurs progressent fortement et s’élèvent à 121,9 millions d’euros contre 76,2 millions d’euros au 31 mars 2015 (+ 49,5 millions d’euros, soit + 68 %).
Bond de 346 % de la billetterie au 1er trimestre 2016
C’est bien évidemment la billetterie qui connaît la plus forte hausse : 21,3 millions d’euros soit + 163 %. Mais si l’on prend en compte le seul premier trimestre de l’année, le seul concerné par l’ouverture du Grand Stade, l’envol est parlant : + 346 % !
Un double effet a joué : un effet « volume » d’abord (59 186 places au Parc OL contre 40 450 à Gerland) ; mais aussi d’autre part à un effet « prix » grâce à une augmentation du nombre de places VIP (6 000 places contre 1 800 à Gerland).
Les droits TV et marketing suivent : 68,8 millions d’euros, soit + 99 %.
Plus de public, cela signifie aussi plus de produits dérivés : les produits de merchandising ont augmenté de 36 %. Et de 44 % sur le seul 3ème trimestre 2015/2016.
Une centaine de séminaires
Le Parc Olympique est un lieu de sport, mais aussi de réunions professionnelles dans ce cadre ludique, désormais : près d’une centaine de conventions et de séminaires B to B ont été organisés au sein du Parc OL depuis son ouverture (dont environ 50 % sur le premier trimestre), soit plus de 16 000 personnes accueillies pour des évènements B to B.
Enfin, les produits de cessions des contrats joueurs sont également en forte progression et s’établissent à 31,1 millions d’euros contre 3,9 millions d’euros au 31 mars 2015.
Ils correspondent aux cessions des contrats des joueurs Benzia, Njie, Yattara, Zeffane et Beauvue pour un total de 21,7 millions d’euros ; ainsi qu’à des incentives pour un montant total de 9,4 millions d’euros, dont un revenu de 8,7 millions d’euros lié à la clause d’intéressement sur le transfert de Martial.
On n’en est en fait qu’au début de l’histoire puisque, à compter de la mi-mai 2016, plusieurs événements phares vont se tenir au sein du Parc OL avec notamment les deux finales de Coupes d’Europe de rugby les 13 et 14 mai ; six matchs de l’Euro 2016 de football en juin et juillet ; le concert de Rihanna le 19 juillet ; ainsi qu’un match de la ligue Magnus de… hockey sur glace en décembre 2016.
70 millions de bonus en plus
Bref, selon la direction du Club, d’ici trois à cinq ans, le Parc OL devrait permettre à OL Groupe, la société cotée, de générer environ 70 millions d’euros de recettes additionnelles chaque année, replaçant le Club lyonnais dans le Top 20 des clubs européens en termes de revenus. Une vraie cash machine, on vous dit…