Avec 9 millions de visiteurs : « la fréquentation du centre de commerces et de loisirs de Lyon-Confluence a atteint sa vitesse de croisière »
Signé Unibail Rodamco, le spécialiste des centres commerciaux, le pôle de commerce et de loisirs de Lyon-Confluence a soufflé ses cinq premières bougies en avril dernier. Qu’est-il devenu, après des débuts un peu difficiles, notamment pour l’enseigne Carrefour présente en son sein ? Pour Camille Delomez, sa directrice, après avoir fortement progressé ces dernières années, la fréquentation du centre commercial, avec 9 millions de visiteurs, va continuer à croître, mais plus faiblement. Elle annonce également de nouveaux restaurants. Entretien.
Il y avait pas mal d’inconnues lors de l’ouverture du centre de commerce et de loisirs de la Confluence, en avril 2012, le concept étant alors plutôt atypique.. ?
Camille Delomez-Pour Lyon, c’est vrai, mais nous avions déjà développé ce concept dans d’autres villes. Il s’agit d’abord d’un centre commercial ouvert, alors qu’ils sont en général fermés. Il est également très bien positionné sur la restauration puisqu’il compte pas moins de vingt restaurants, il comporte des cinémas, un mur d’escalade. Ce n’est donc pas qu’un centre commercial, il possède une forte dimension loisirs.
Il est également positionné plutôt haut de gamme, non ?
Je ne dirai pas cela : c’est un centre commercial qui a une politique d’accueil et de services auxquels nous apportons beaucoup d’importance et que nous voulons les plus qualitatifs possible. Leurs qualités respectives sont audités chaque année par un organisme indépendant, ce qui lui permet d’arborer quatre étoiles : c’est le 2ème centre labellisé quatre étoiles du groupe Unibail Rodamco.
Et malgré ou grâce à ce positionnement où en êtes-vous, en termes de fréquentation ?
Nous avons dépassé nos objectifs. Nous visions les 7 millions de visiteurs-clients l’année dernière, nous avons atteint les 9 millions. Nous avons connu une très forte croissance ces dernières années : 7,9 millions en 2014 ; 8,9 en 2015 ; 9,2 en 2016, soit une hausse de 3,8 %. Ce qui signifie que nous sommes en phase de stabilisation, même si nous allons continuer à croître, mais à un moindre rythme : nous sommes entrés dans notre vitesse de croisière.
Comment expliquez vous cette croissance ?
Quand nous nous sommes installés, c’était encore le vide autour. Depuis, de nombreux immeubles ont poussé dans le quartier. Et puis, il y a eu l’ouverture du musée de la Confluence, fin 2014, qui a aussi joué un rôle. La Confluence est devenue une destination en elle-même pour les touristes, comme pour les Lyonnais, nous en bénéficions.
Comment arrivez-vous à calculer précisément le nombre de visiteurs ?
Nous avons un système de comptage par laser à chacune de nos entrées, comme d’ailleurs tous les centres commerciaux, d’ailleurs.
Jusqu’où s’étend désormais la zone de chalandise du centre de commerces et de loisirs Confluence ?
Elle s’étend bien sûr à l’ensemble de la Métropole lyonnaise, mais même au-delà du fait de notre positionnement loisirs : on vient de loin et notamment plus au Sud pour les cinémas, le mur d’escalade, notamment le week-end.
Le magasin Carrefour du centre commercial a eu du mal au début, il a dû diminuer le nombre de collaborateurs prévus. Où en est-on ?
Carrefour a désormais trouvé sa place, c’est chose faite, d’autant qu’il s’agit de la seule enseigne alimentaire du quartier. Il est donc bien positionné et le nombre de clients augmente régulièrement, au fur et à mesure que de nouveaux immeubles poussent et sont habités.
Quelles sont les nouvelles enseignes que vous pouvez annoncer pour les mois à venir.. ?
Le restaurant Razowski est en train de se rénover profondément pour mettre en place un nouveau concept. Il ouvrira ses portes courant juillet.
On verra aussi entre la mi-juillet et la mi-août, l’apparition de deux nouveaux restaurants : un restaurant de burger Steak n’Shake, une célèbre chaine de burger américaine en restauration assise ; ainsi qu’un concept de restaurant vietnamien qui n’existait pas encore à Lyon : le Hanoï Cà Phê.
Côté commerce nous avons aussi ouvert « Chaise longue », une enseigne déjà présente à la Part-Dieu . Elle est spécialisée dans la décoration de la maison/cadeaux avec des objets originaux, amusants.
Et du côté enseignes exclusives, quel est le palmarès actuel du centre commercial ?
Nous sommes toujours les seuls dans la Métropole à bénéficier de la présence d’Hollister, la célèbre marque californienne, une enseigne très importante pour nous et du Japonais Muji. Et côté restaurant, nous bénéficions du seul « Gomex restaurant », un Mexicain qui marche très fort…