Les éco-technologies tirées par des innovations de plus en plus nombreuses
Les éco-technologies constituent actuellement l’une des plus grandes sources d’innovations. Rien d’étonnant donc si Pollutec les met en avant pendant toute la durée du salon. Tous les domaines sont concernés par cette vague de recherches : la valorisation des déchets, une gestion de plus en plus sophistiquée de l’eau, l’identification des particules flottant dans l’air, voire même, l’utilisation du CO2 tant redouté : il devient matière première ! La tendance est également à la valorisation de la moindre source énergétique. Toutes ces innovations croisent de plus en plus des techniques utilisées jusqu’alors dans un seul domaine.
Pendant toute la durée du salon Pollutec, des prix récompenseront de nombreuses innovations présentées par des entreprises, mais aussi par des laboratoires. Ces innovations montreront des exemples de convergences entre secteurs.
Ainsi, les déchets ne sont plus forcément identifiés seulement comme des déchets. Ils sont objets de recherche de valorisation, sous forme énergétique ou comme matière première secondaire. On sait que le CO2 lui-même, tant redouté pour ses effets climatiques pourrait trouver des utilisations.
Les déchets organiques deviennent compost. Ils donnent aussi du biogaz, et même du bio méthane de haute qualité. Une entreprise innovante proposera un système permettant de détecter la présence de quelques parties par million d’hydrogène sulfuré dans du biogaz. Des déchets industriels peuvent produire des catalyseurs. Des sous produits sidérurgiques peuvent être utilisés pour la phyto remédiation des sols.
Même recherche de sophistication dans le domaine de l’eau, avec des systèmes de comptage de l’eau des réseaux, pour cerner les volumes utilisés pour le lavage de la voie publique ou les utilisations par les pompiers, qui jusqu’à présent sont méconnus ! On innove aussi pour caractériser les eaux de pluie en vue de les utiliser !
La recherche de nouveaux polluants de l’air ouvre aussi des champs d’innovation, pour identifier les particules ou pour mieux connaitre la (parfois mauvaise) qualité de l’air intérieur. La pression réglementaire et sanitaire pousse à trouver de nouvelles solutions en matière de filtration surtout pour le chauffage de biomasse.
On pousse aussi loin la recherche en matière d’énergie, avec le souci de valoriser la moindre source énergétique : air intérieur, fumées, sources à basse température, micro turbines, nanotechnologies, stockage des énergies.
Le secteur des technologies propres est aussi porteur de nouveautés. En chimie, mais aussi dans d’autres secteurs, les process sont soumis à une pression impitoyable et bénéficient d’améliorations continues !