La Métropole lyonnaise au cœur des transferts d’établissements : l’ouest, grand bénéficiaire

L’INSEE a présenté ce jeudi 14 décembre son bilan concernant les transferts d’établissements dans l’aire métropolitaine Lyon Saint-Etienne (AMLSE). 10 000 transferts sont ainsi réalisés chaque année, dont 6 500 d’une commune à une autre. L’agglomération lyonnaise, est elle, au coeur de ces échanges, indicateurs de l’attractivité économique de l’AMLSE et de ses différents territoires.

L’agglomération lyonnaise, premier lieu d’échanges avec l’extérieur

Sur les 1 970 transferts annuels sortant ou entrant de l’aire métropolitaine, 1 130 concernent en effet l’agglomération, soit 57%, ce qui en fait le premier lieu d’échanges avec l’extérieur de l’aire. Elle capte également plus d’établissements hors des frontières de l’aire métropolitaine que le reste du territoire, soit 61% des entrées contre 43% en moyenne dans chaque territoire de l’AMLSE.

En revanche, l’agglomération lyonnaise est déficitaire dans ses transferts d’établissements avec les autres territoires de l’aire métropolitaine. Sur les 1 280 unités qui ont fait l’objet d’un transfert à l’intérieur de l’AMLSE, « inter-SCoT » c’est-à-dire entre deux SCoT, elle en a perdu 560 et gagné seulement 340.

Des transferts qui ont un impact sur l’emploi

Ce desserrement de l’activité économique de l’agglomération lyonnaise, propre aux territoires urbanisés, profite à ses voisins. L’Ouest Lyonnais en est le premier bénéficiaire, puisqu’il a capté 152 établissements venant de l’agglomération. Ces flux engendrent également des gains de 5 salariés pour 1 000 salariés déjà présents.

Les transferts d’établissements jouent en effet sur l’emploi car ils entraînent 1 650 salariés supplémentaires par an, et contribuent à une croissance de l’emploi de +0,2%. Une croissance très faiblement positive mais qui reste stable.