Trois lauréats pour les Victoires des Autodidactes Auvergne Rhône-Alpes 2017
Yves Bontaz, le président du groupe Bontaz, a reçu ce 28 novembre le prix de lauréat régional des Victoires des Autodidactes 2017, organisées par le Harvard Business School Club de France et Mazars. Un prix coup de coeur et un prix dynamisme entrepreneurial ont également été remis.
Une vingtaine d’entreprises, 4 000 collaborateurs employés, 17% de croissance entre 2016 et 2017 et 275 millions d’euros de chiffre d’affaires, le groupe Bontaz se porte on ne peut mieux. Tout comme son fondateur, Yves Bontaz, qui s’est vu remettre le prix du lauréat régional des Victoires des Autodidactes ce 28 novembre à l’Hôtel de Ville de Lyon.
« Je suis très heureux de ce prix, ça récompense mon parcours. Personne n’est aussi fou et courageux que moi. Aujourd’hui encore, je crée trois sociétés nouvelles par an et je n’imagine personne avoir autant d’audace. Ca m’énerve de ne rien faire, alors je crée », affirme l’homme de presque 80 ans.
Yves Goetz, ancien d’Harvard Business School, et Frédéric Maurel, associé Mazars, expliquent qu’ils ont voulu récompenser « la réussite et l’éclectisme » d’Yves Bontaz.
« Cet homme incarne parfaitement le terme d’autodidacte mais surtout d’entrepreneur. Il ne paraît pas avoir de limite et parfois dans des domaines loin de ses bases originelles. C’est pour cela qu’il est devenu naturellement le meilleur candidat pour défendre notre région à Paris. »
Un prix coup de coeur et un prix du dynamisme entrepreneurial
Deux autres prix sont venus compléter cette édition 2017. Le prix coup de coeur a été attribué à Gaëtan Muller, président de GM Sport Consulting et de Sport plus conseil, tandis que le prix du dynamisme entrepreneurial a été décerné à Didier Caudard-Breille, président de DCB International.
Le premier, basketteur professionnel, se reconvertit dans l’entrepreneuriat à 25 ans, et conseille désormais les plus grands sportifs de la planète, de Tony Parker à Jo-Wilfried Tsonga.
« Le fait de ne pas avoir fait d’études supérieures m’a forcé à rattraper mon retard, mais le sport a finalement été mon école. Aujourd’hui, je ne fais plus du tout de basket. Mon panier est devenu mon entreprise », affirme celui qui désire désormais chercher de la croissance hors des frontières françaises.
Le second, autodidacte bâtisseur, a créé sa propre entreprise DCB International, groupe de promotion en immobilier d’entreprise, mais également l’incubateur Bel Air Camp de Villeurbanne. « On ne doit pas faire les choses pour l’argent mais pour le plaisir de faire du business. Aujourd’hui, je vis un petit conte de fées ! »