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Un milliard d’euros investis d’ici 2017 dans la chimie iséroise

La vallée de la chimie lyonnaise devant laquelle chaque année des millions de Rhônalpins transitent est bien connue. Les différents sites isérois le sont moins. Pourtant d’ici 2017, un milliard d’euros vont être investis dans ses trois sites : les Roches-Roussillon (500 M€), Pont-de-Claix (350 M€) et Jarrie (150 M€).

Si historiquement, la chimie est née autour de Lyon, elle s’est également développé de manière importante en Isère.

A ce jour, l’industrie chimique iséroise emploie plus de 5 000 salariés répartis sur trois plateformes : Pont-de-Claix, Jarrie et les Roches-Roussillon.

Or, en marge du salon des industries de l’environnement Pollutec, ces trois plate-forme ont annoncé un investissement global d’un milliard d’euros à l’horizon 2017.

Lyon-entreprises l’a déjà annoncé : la moitié de ces investissements, soit 500 millions d’euros, bénéficiera à la plateforme chimique des Roches-Roussillon dans la vallée du Rhône ,au sud de Lyon.

Située entre Lyon et Valence dans « le couloir de la chimie », entre l’Europe du nord et l’Europe du sud, cette plate-forme chimique des Roches-Roussillon est en pleine expansion.

 En plus des 150 millions d’euros d’investissement dédiés à la fiabilité, à la sécurité et à

l’environnement, ce sont 350 millions qui vont être engagés pour le développement des productions : ils concernent notamment les sociétés Ecoat peintures) et la société américaine Hexcel qui va fabriquer sur ce site des composites destinés notamment à l’A 350 d’Airbus.

 Un investissement de 500 millions d’euros à Jarrie et Pont-de-Claix

Les 500 autres millions d’euros concernent les plates-formes de Jarrie et du Pont-de- Claix (Grenoble Chemical Park).

 Situées dans le sud de l’agglomération grenobloise, les plateformes de Jarrie et du Pont-de-Claix ont été construites à l’origine pour la production de chlore. Elle occupent des positions mondiales de premier plan dans la chimie du chlore et de ses dérivées (isocyanates et chimie des polyuréthanes, eau oxygénée…).

Les deux sites sont en phase de forte modernisation avec de nouvelles électrolyses du sel permettant d’accéder à une production de chlore, de soude et d’hydrogène plus sûre et plus compétitive.

 L’unité d’Arkema Jarrie a déjà démarré en 2014 (soit un investissement de 100 millions d’euros), celle de Vencorex débutera en 2016.

Parmi les autres projets en cours sur la plate-forme du Pont-de-Claix : Vencorex développe des isocyanates de spécialités à forte valeur ajoutée destinés au marché des peintures, vernis et revêtements (applications aéronautiques, automobiles, électronique, téléphonie…) et Isochem, la fabrication à façon d’une spécialité chimique utilisée pour la production d’un polymère technique.