La société lyonnaise Magnoméga commercialise un « magnétiseur » à domicile
Dans le vaste ensemble des médecines douces, la « magnothérapie » a fait l’objet de recherches depuis de nombreuses décennies, illustrant son caractère déstressant, ses capacités en matière de cicatrisation, de traumatologie, de rhumatologie… C’est dans ce cadre que la société lyonnaise JFB commercialise « Magnoméga », un appareil à magnétiser. Son créateur, un kinésithérapeute, en vend déjà une centaine par an, auprès de ses confrères kinés, de médecins, de dentistes ou de particuliers. Il entend désormais développer une force de vente pour proposer son appareil original en France et à l’international.
« Imaginez que votre corps est un ordinateur. Actionnez la fonction « reset » et vous vous sentirez beaucoup mieux ! » C’est ainsi que Jean-François Berthet, dirigeant de la société qui porte ses initiales « JFB », décrit le concept de l’appareil qu’il a mis au point après trois années de recherche : Magnomega.
En apparence, il s’agit d’un appareil médical comme un autre, plutôt volumineux pour les professionnels, plus ramassé pour les particuliers qui se présente sous la forme d’une petite machine dotée de deux émetteurs, sortes de micros à appliquer sur telle ou telle partie du corps.
Ladite machine émet un champ magnétique similaire au champ magnétique terrestre, avec les mêmes oscillations, mais amplifiées. Et manifestement c’est efficace, déstressant, et relaxant. Avec des applications en matière de cicatrisation, de traumatologie, de rhumatologie ou encore de neuropathologie, « voie royale de la magnothérapie », selon son créateur.
A l’origine de cet appareil : la prolongation des travaux d’un ingénieur-chercheur américain d’origine russe qui vécut en France, Georges Lakhovsky, le premier à avoir« démontré que nous étions des cellules vibratoires et que le champ magnétique terrestre pouvait modifier ces vibrations. »
Jean-François Berthet développe le concept mis en évidence par Georges Lakhovsky, qu’il met près de trois ans à améliorer. Heureusement pendant ce laps de temps , il a de quoi vivre car parallélement, il dirige la société « JFB international », basée à Bessenay dans le Rhône et comptant cinq salariés : elle est spécialisée dans la vente de matériel médical pour médecins et kinés.
« Comment ça marche ? », pour reprendre la célèbre expression d’un journaliste scientifique de la télévision. C’est relativement simple à comprendre : lorsque l’appareil est en fonctionnement, les ondes alphas émettent une fréquence au rythme de douze pulsations à la seconde.
Celle-ci permet au cerveau de se mettre en état de pré-sommeil, lui offrant alors la possibilité d’intégrer correctement les informations comme un disque dur : le système nerveux central se recale sur son rythme naturel, d’où l’image du « reset » de l’ordinateur décrit par Jean-François Berthet. « Les champs magnétiques vont rétablir les ondes alpha en les renforçant : c’est un réel équilibrage qui permet d’enlever une douleur », affirme-t-il.
Jean-François Berthet vend actuellement une centaine de Magnoméga par an (près de six cents depuis 2005) à des médecins, kinés, ostéopathes et même dentistes ; mais aussi sous une forme moins volumineuse à des particuliers.
S’agissant de petites séries, le prix de ces appareils est relativement élevé :10 000 euros pour la formule professionnelle, 5 000 euros pour celle mise au point pour les particuliers. Mais Jean-François Berthet compte sur le développement de ses ventes pour diminuer ses tarifs. Tel est son objectif : il est en passe d’embaucher deux commerciaux, visant non seulement le marché national, mais aussi l’export car il compte bien s’attaquer au marché européen.
Un marché qui ne demande qu’à se développer : il a déposé un brevet, non pas sur la partie technique, mais sur l’idée, défendue par un copyright. Et n’a pour l’heure en face de lui aucun concurrent déclaré…