Bruno Lacroix réélu à la présidence du CESER : il milite pour la création d’un pôle régional d’orientation financière
Parmi les objectifs que s’est fixé le Pdg d’Aldes, réélu président de cette assemblée qui réunit les forces vives de la région Rhône-Alpes (chefs d’entreprises, syndicats, associations) : la création d’un pôle régional d’orientation financière.
Bruno Lacroix poursuivra son mandat à la tête du CESER, le comité économique, social et environnemental régional (l’ex-CESR qui n’avait pas encore intégré l’environnement dans son acronyme) . Rassemblant les forces vives de Rhône-Alpes, il est basé au Conseil régional à Charbonnières.
Membre du Collège I, il a été désigné par l’Union des industries métallurgiques et électriques de la région Rhône-Alpes, au titre des industries électriques, Bruno Lacroix est un industriel.
Entré en 1967 dans la PME familiale de 60 personnes. Il a fait de celle-ci-Aldes- une entreprise de 1 300 salariés. Celle-ci, dont le siège est basé à Vénissieux, est devenue le leader européen des matériels de ventilation mécanique pour les bâtiments d’habitation et du tertiaire. C’est à ce titre qu’il avait été désigné en 2008, « Entrepreneur de l’année » en Rhône-Alpes.
Bruno Lacroix a occupé de très nombreux mandats dans les organisations professionnelles et au Medef. Passé par le CJD (Centre des Jeunes Dirigeants) qu’il a présidé en 1974, il a dirigé le Medef Lyon-Rhône (qui s’appelait alors le GIL), de 1988 à 1992.
Il a été Président de la Commission Economique de ce qui s’appelait encore le CESR en 1987 et 1988, et de 2001 à 2004. Il est président du CESR depuis 2004, élu président du CESER Rhône-Alpes, puis réélu en octobre 2007 et donc en 2010.
Parmi les objectifs qu’il s’est fixé pour cette nouvelle mandature figure la création d’un Pôle régional d’orientation financière, à l’ordre du jour de l’assemblée plénière du mardi 9 novembre.
Inscrite dans le cadre des Etats généraux de l’industrie, cette contribution précise et propose le déploiement de ce pôle régional d’orientation financière, qui se voudrait un véritable « hub » de la finance rhônalpine constitué d’une plate-forme dont le Fonds régional d’investissement (FRI) serait l’une des composantes.
Une proposition du CESER à l’Exécutif régional. Reste à savoir si ce dernier s’en saisira, le CESER n’ayant qu’un rôle consultatif et de propositions.