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Malgré la crise, la Banque Rhône-Alpes, banque de détail présente sur neuf départements (78 agences et 5 centres d’affaires) a plutôt bien tiré son épingle d’un jeu difficile, l’année dernière. Sur l’ensemble de l’exercice, les encours de crédits affichent une stabilité par rapport à 2008, la hausse des crédits à moyen et long terme n’ayant pu que compenser la baisse subie des crédits àcourt terme.

Les encours moyens de dépôts enregistrent un léger repli, lié à la baisse des dépôts à terme rémunérés, alors que les dépôts à vue et les comptes d’épargne réglementés progressent de manière significative par rapport à 2008.

L’encours d’épargne financière enregistre, dans un contexte boursier plus favorable, une évolution de 9,2 %, liée à une collecte soutenue en assurance vie. Quand aux OPCVM court terme, elles poursuivent leur progression grâce à la bonne dynamique de la gestion d’actifs.

L’exercice 2009 a été impacté par des éléments exceptionnels : dans le cadre de l’opération AMUNDI (apport de l’activité de gestion d’actifs du groupe Société Générale à Crédit Agricole Asset Management) la Banque Rhône-Alpes a dégagé une plus-value de 8,8 millions d’euros liée à l’apport de la totalité de ses titres Etoile Gestion.

De son côté, le Produit Net Bancaire (le chiffre d’affaires pour une banque) est en hausse de 1,7 % à 132,2 millions d’euros, les charges sont en baisse de 1,9 %.

Enfin, le Résultat Brut d’Exploitation (RBE) s’élève à 61,8 millions d’euros, contre 58,2 l’an passé. Alors que le coût du risque a plus que doublé à 27,4 millions d’euros, le résultat net s’établit à 32,4 millions d’euros, en hausse de 17,4 %.