La Tour Rose rouvre mercredi prochain sous la forme d’un véritable laboratoire gastronomique et hôtelier…
Tout le gratin de la gastronomie et l’hôtellerie lyonnaise devrait se presser mardi 14 janvier à l’inauguration de la nouvelle Tour Rose, le mythique établissement de la rue du Bœuf à Lyon, qui après une période de purgatoire renaît de ses cendres sous la forme, à la fois d’un food court au cadre Renaissance doté de… dix points de restauration et d’un hôtel, totalement numérisé d’oû l’accueil aura disparu. Un vrai labo de l’hôtellerie et de la gastronomie du futur qui, à n’en pas douter, sera scruté de près !
La façade de l’immeuble reste rose, mais le nom « Tour Rose » a disparu pour laisser la place à « Food Traboule », comme l’illustre la photo ci-dessus.
Après une longue période de purgatoire, l’ancien établissement renommé du 22 rue du Bœuf dans le Vieux Lyon, où a longtemps officié le chef étoilé Philippe Chavent qui avait fini en liquidation judiciaire, va, tel le Phénix renaître de ses cendres.
Une renaissance dans un cadre « Renaissance » qui va être scrutée de près dès mardi 14 janvier, jour de l’inauguration de la nouvelle « Tour Rose » car l’établissement se métamorphose en véritable laboratoire hôtelier et gastronomique du futur.
L’écrin toujours magnifique, reste le même, mais à l’intérieur, tout change.
Comme dit le Prince dans « le Guépard » : » il faut que tout change pour que rien ne change. » Et c’est exactement ce qui se passe désormais à la « Tour Rose ».
Il n’y a pas une grande salle de restaurant avec un chef, mais autour de la cheffe brésilienne Tabata passée par Bocuse (elle a dirigé « Marguerite ») et Ludovic Mey, on y trouvera pas moins de…dix autres chefs ayant pignon sur rue qui ont mis au point le concept de « Food Traboule » : un « food court », en l’occurrence, de 660 mètres carrés où l’on pourra déguster onze cuisines différentes et complémentaires !
Quatorze suites
L’hôtel, lui aussi, va pas moins décoiffer avec son concept innovant, celui de deux Lyonnaises, Nathalie Grynbaum et Stéphanie Marquez qui pour la première fois appliquent leur vision, développée jusqu’à présent à travers MiHôtel, à un ensemble hôtelier de 14 suites.
Une des suites de la Tour Rose, à la fenêtre, Nathalie Grynbaum et Stéphanie Marquez
Première surprise : pas d’accueil, ni de conciergerie. Les suites sont complètement dématérialisés. En réservant et en réglant sa suite, le client reçoit sur son portable la clé électronique de sa suite.
En revanche sur leur écran où sur la tablette de leur suite, ils ont le choix à travers une très grand liste de services personnalisés à travers des intervenants extérieurs. Pour la restauration, pas de difficultés : le choix ne manquera pas au sein de la « Tour Rose » new look…
Hyper-connectées, les suites de la « Tour Rose » sont toutes dématérialisées, permettant au voyageur de gérer un grand nombre d’options à distance : chauffage, éclairage, cheminée, voire même musique, etc.
Pour rénover ces 14 suites de la « Tour Rose », les deux créatrices de MiHôtel ont fait appel à l’architecte d’intérieur Nathalie Rives, mais aussi à des maisons comme Farrow & Ball pour les peintures et les papiers ; Pierre Frey, pour les revêtements muraux ; la célèbre maison lyonnaise Charles Jouffre pour les rideaux, etc.
Salon événementiel
Enfin, la nouvelle « Tour Rose » proposera, outre la restauration et l’hôtellerie, un troisième service, en l’occurrence, l’organisation de séminaires qui a été confiée à une autre success story lyonnaise, « Ma Pièce » : un salon dédié doté d’une vue superbe sur les jardins secrets et revisités de la « Tour Rose ».
Il faudra attendre mardi soir pour vérifier si le concept se révèle à la hauteur des fortes attentes…