Semaine de 4 jours annoncée chez LDLC : travailler moins pour gagner plus…
Le e.commerçant lyonnais de produits high tech, va mettre en place en 2021 la semaine de quatre jours, sans renoncer aux augmentations de salaire prévues.
L’annonce, évidemment bien accueillie en interne, a été effectuée sur Yammer, le réseau social de l’entreprise, par le fondateur Laurent de la Clergerie.
Le patron du groupe basé à Limonest a précisé que dans ce cadre la durée quotidienne du travail ne dépassera pas huit heures : « Aller au-delà de huit heures, ce n’est pas possible. »
« Comme chaque année, il y aura une augmentation de salaire et ce n’est pas parce qu’on passe aux 32 heures [hebdomadaires] qu’il n’y en aura pas l’an prochain », précise-t-il.
Le groupe reconnaît s’inspirer de l’expérience menée l’hiver dernier, avec un week-end de trois jours octroyé aux salariés, du vendredi au dimanche, chez Microsoft au Japon : avec une journée de travail en moins, la productivité a bondi de… 40 %, des économies d’électricité (- 25 %) et de papier (-60 %) ont pu être réalisées et le moral des troupes a (fortement) progressé.
L’idée est non pas de rémunérer le temps passé, mais la production…
En revanche, d’autres expériences similaires ont été nettement moins concluantes.
Sans nul doute, cette mise en place de la semaine de quatre jour d’ici six mois sera observée de très près.
Une décision qui pourrait entrer dans le cadre de la lutte contre le changement climatique : en travaillant moins, on polluerait également moins.
LDLC, laboratoire social ?
Photo : le siège de Microsoft à Limonest.