Prix de l’immobilier à Lyon : tous les éléments pris en compte

Prix de l’immobilier à Lyon : une demande supérieure à l’offre

Chaque année, 19 000 personnes souhaitent s’installer à Lyon intra-muros et en métropole. Pour ces intéressés, il n’y a que 4 000 logements vacants, qu’ils soient neufs ou anciens. Par conséquent, les vendeurs peuvent afficher, pour ainsi dire, les prix qu’ils veulent. Cela explique en partie l’augmentation dont nous parlions.

À noter : certains quartiers sont plus touchés que d’autres par cette augmentation. C’est notamment le cas de la presqu’île et du quartier des Brotteaux.

Pour échapper à cette hausse des prix, les Lyonnais prennent l’initiative de déménager en banlieue. De ce fait, on observe une augmentation continue des prix dans les villes limitrophes de Lyon. Oullins et Tassin-la-Demi-Lune se sont adaptés à cette forte demande. Ils ont notamment investi dans une ligne de métro. Celle de Tassin-la-Demi-Lune sera opérationnelle en 2030.

Les experts estiment que les monts du Lyonnais vont, dans un avenir proche, connaître une hausse similaire. Avec son esprit de village et sa proximité du centre-ville, ces endroits rencontrent un franc succès.

Pour faire face à ce changement du marché immobilier, les Lyonnais effectuent leurs recherches de logement en campagne. Ils choisissent notamment Bourgoin-Jallieu ou Villefranche, situées respectivement à 30 minutes et 15 minutes en TER.

Lyon, ville étudiante et de recherche

La meilleure école de chimie de France est située à Lyon, qui est aussi la deuxième ville des Congrès. L’ECAM de Lyon est également réputée dans le monde entier, pour la formation exceptionnelle de ses ingénieurs. La qualité des enseignements délivrés dans cette ville explique que le nombre d’étudiants a augmenté de 25% en dix ans.

Les logements ne sont plus en nombre suffisant pour les loger. Les anciens appartements sont pris d’assaut, et les logements neufs ne trouvent plus de terrains pour être construits. Par conséquent, les hébergements alternatifs se développent, comme les plateformes Airbnb et Booking.

Dans l’agglomération lyonnaise, les loyers ont donc augmenté entre 2,9% et 7,2% en un an, selon les emplacements. En comparaison, la ville de Nantes a accru ses loyers de 3,9% et Paris, de 1,1%.

Prix de l’immobilier à Lyon : qu’en est-il du neuf ?

On appelle zones tendues les endroits où la demande est très forte, et l’offre, minime. À contrario, les zones moins engorgées sont appelées « zones détendues ». Par exemple, c’est le cas de La Duchère, le Grand Parilly et Villeurbanne. Ces trois secteurs sont actuellement enregistrés à moins de 3 000€ le mètre carré. Ce n’est pas le cas des Ie, IIe et VIe arrondissements, qui plafonnent entre 5 000€ et 6 000€ du m².

À noter : les hauts immeubles subissent en ce moment une décote de 10%. En effet, les Lyonnais cherchent désormais des maisons avec jardin.

En moyenne, un bien immobilier neuf à Lyon coûte en moyenne 6 000€ le mètre carré, comme nous alerte le site spécialisé Le Progrès. Donc n’attendez plus pour investir dans ce secteur géographique, qui, chaque jour, prend de la valeur.

Grâce au blog immobilier, Cogedim vous explique en temps réel l’actualité de la pierre lyonnaise. Ne ratez pas la bonne occasion et le bon plan qui collent parfaitement à votre projet !