Après une période post-covid compliquée la cuisine du web a réussi à inverser la tendance et fête ses 10 ans
Ce 28 juin avait lieu le fameux « Banquet » de la cuisine du web. L’association a choisi le restaurant une faim d’apprendre pour cette grande soirée. Environ 500 acteurs de l’écosystème numérique lyonnais était attendus. Événement ouvert à tous, il réunit tous types de profils : start-ups, PME, grands comptes, influenceurs, investisseurs, indépendants….
Ce banquet est l’occasion pour tous les webmakers de l’écosystème Lyonnais de se réunir dans une ambiance festive afin de faire du « networking » autour d’un buffet, et de différentes animations.
Après une période difficile Camille Serain, présidente de l’association est revenue sur les ambitions et les projets futurs de la cuisine.
Le banquet est votre évènement phare ?
Comme événement phare nous avons le Blend Web Mix qui est un évènement sur 2 jours avec de nombreuses conférences.
Puis nous avons le banquet qui est fait chaque année depuis la création de l’association. L’idée c’est vraiment de se réunir de manière décomplexée afin de pouvoir échanger, s’amuser, jouer…
La particularité du banquet cette année c’est que nous fêtons les 10 ans de l‘association. Pour cela cette année nous réalisons un banquet d’été alors que d’habitude c’est plutôt au mois de novembre.
Comment avez-vous surmonté la crise du covid ?
Effectivement entre 2020 et 2021 c’était très difficile pour la Cuisine car nous organisons beaucoup d’évènements. Nous avons donc été très pénalisés. Notamment le Blend Web Mix 2021 a dû être décalé, il nous a couté plus cher et a été beaucoup plus compliqué à réaliser.
Pour y faire face nous avons fait un gros travail avec le nouveau conseil d’administration arrivé en 2021. Nous avons dû faire de grosses économies et avoir recours au PGE. Cela fait d’ailleurs 1 an que nous n’avons plus de salariés, ce sont les 8 membres du conseil d’administration qui gèrent à 100% toute la cuisine bénévolement. Aujourd’hui avons réussi à réduire la dette et avoir une trésorerie positive.
Qu’est-ce qui fait votre force ?
Tout d’abord ce qui fait notre force c’est que nous existons depuis 10 ans. De plus notre newsletter nous permet d’avoir une bonne visibilité, ainsi nous touchons beaucoup de monde. Nos adhérents viennent donc vers nous pour que nous leur apportions de la visibilité, notamment sur leurs annonces de recrutements.
Qui-sont vos adhérents ?
Ça peut être des entreprises qui ont des besoins dans le numérique, qui souhaitent venir s’acculturer ou qui cherchent des prestataires dans le numérique. Nous avons aussi des agences digitales, les entreprises de service numérique (ESN), des écoles ou encore des collectivités ou d’autres associations.
Ces adhérents permettent de créer ces moments de rencontre, de favoriser les rendez-vous business et une entraide autour du numérique.
Pouvez-vous nous expliquer votre collaboration avec EMLyon ?
La toile est un programme d’accompagnement pour les jeunes en décrochage scolaire qui souhaitent se reconvertir dans l’univers digital et numérique. On a donc convenu d’un partenariat avec la toile, nous les aidons donc à mettre en lien les apprenants en formation digitale avec des entreprises qui ont besoin de recruter et/ou qui souhaitent s’investir dans une mission a fort enjeu social et sociétale.
Quels sont vos projets pour le futur ?
Concrétiser tous les projets qu’on a commencé à lancer. Continuer a s’investir sur des projets pour l’insertion professionnelle et l’inclusion numérique, 2 projets qui nous tiennent à cœur. De plus maintenant que nous avons assaini les comptes de l’association nous recrutons un nouveau secrétaire général.
Enfin nous co-lançons avec l’association ADIRA un salon des prestataires BtoB à Lyon.
Maintenant que la situation s’est améliorée, nous allons faire en sorte que le conseil d’administration puisse à nouveau se concentrer sur des sujets de fond.