CJD Rhône-Alpes & APADLO : LEcosystème #6 🎦

Alors, APADLO est le premier réseau de l’ouest lyonnais. C’est un réseau de proximité ancré sur le territoire Lyon Ouest. Nous comprenons 15 communes que je pourrais vous détailler si vous le souhaitez. Nous avons 150 adhérents et nous sommes le plus grand réseau en termes de territoire, d’adhérents et d’ancrage depuis 45 ans. Ça fait déjà une belle petite histoire.

Damien, je sais que vous allez un peu l’approfondir tout à l’heure. Alexandre Perga, donc CJD Rhône-Alpes, en quelques mots là aussi, une petite présentation ?

Rhonalp, c’est une fédération d’associations, c’est 14 associations dans le territoire rhônalpin qui font toutes partie du mouvement du CJT France. Moi, je suis le président rhônalpin, ce qui signifie que j’anime le réseau de ces 14 associations qui sont au plus proche des territoires et des associations de dirigeants d’entreprise.

Il y a Saint-Étienne, il y a Annecy, Valence, plus que ça, il y a également Albertville, Drôme Nord, Drôme Sud. Nous avons des associations à Bourg-en-Bresse, Nord-Isère à Villefranche, vraiment un maillage au plus proche des besoins des agglomérations.

Le CJD, donc, signifie le Centre des Jeunes Dirigeants, autrefois appelé le Centre des jeunes patrons. C’est un mouvement qui a 83 ans. Je vous en parlerai un petit peu plus tard, bien sûr.

Damien, c’est à vous, justement, pour creuser un petit peu toute l’animation de Stéphanie et d’Alexandre. Bien sûr, Alexandre, Stéphanie, bienvenue dans l’écosystème. Je vais commencer par Stéphanie. Est-ce que vous pouvez nous expliquer un petit peu quelle est la mission de APADLO et quelle est sa jeunesse, sa « jeunèse », pardon, puisqu’elle n’est plus tout à fait jeune depuis maintenant une quarantaine d’années ?

Oui, donc ça a été créé en 1976 et, euh, avec des valeurs qui sont toujours d’actualité puisque c’était sur une base d’entraide, de sens et de partage pour les entreprises sur l’ouest lyonnais. Ce qui a parfaitement entretenu l’esprit du réseau, c’est ce qui nous différencie beaucoup aussi. Notre particularité, c’est que nous faisons du 100 % APADLO : nous mettons en avant nos adhérents à travers des conférences faites pour les adhérents, par les adhérents, et chez les adhérents. C’est ce qui nous distingue beaucoup, c’est d’être tout le temps en mouvement puisque nous sommes sur 15 communes et nos déjeuners mensuels sont toujours chez nos adhérents sur les 15 communes. Tous nos événements sont animés par nos adhérents, pour nos adhérents, chez nos adhérents.

Bien, justement, vous avez donc près de 150 adhérents sur une quinzaine de communes. Quels sont ces adhérents, quel est leur profil et qu’est-ce qui les motive à rejoindre APADLO ?

Alors, le réseau c’est avant tout des hommes et des femmes qui s’inscrivent dans une même dynamique, qui parlent même de « bouffée d’oxygène » quand ils viennent à nos rencontres. On a principalement, environ 70 % de TPE et d’indépendants, 25 % de belles PME et 5 % de grands groupes qui nous suivent depuis le début, comme Seb, Boiron, Spibatignol, JLL, Nouveau Crédit Agricole, Groupe H… Voilà, ce sont nos gros adhérents qui nous soutiennent, avec qui on essaie de créer plus d’interaction notamment en allant visiter leurs sièges sociaux ou leurs chantiers.

Qu’est-ce qu’ils viennent rechercher, justement, au sein de APADLO ?

Ils viennent rechercher des compétences puisqu’on crée de la valeur pour nos adhérents, c’est-à-dire qu’on leur apporte des compétences par l’intervention des adhérents eux-mêmes sur leurs expertises. On organise des conférences sur la propriété industrielle, le PIST d’entreprise, le digital… Prochainement, on a une session sur le leadership avec notre adhérent à l’École Centrale. On va chez Dimo Software aussi prochainement pour un focus sur la cybersécurité et le Cloud. On met en avant nos adhérents et en même temps on enrichit les compétences de nos adhérents, que ce soit en développement personnel ou vraiment en professionnel.

Et donc, APADLO, c’est une trentaine d’événements à l’année, en ce moment c’est un événement par semaine.

Quels sont, du coup, justement, ces différents événements ? Quels sont les différents formats que vous organisez, et quel est l’objectif de ces formats ?

Une logique, effectivement, d’apprentissage, un peu de communauté apprenante entre pairs…

Alors, nous, on se positionne comme des créateurs de liens et des stimulateurs relationnels. Donc, on organise l’événement phare, c’est le déjeuner mensuel, qui est toujours précédé à 11h d’un focus où là, un adhérent va partager une expertise. Là, vraiment, on a 25 à 30 personnes à chaque fois au déjeuner, on est 60 à 65 en général chez nos adhérents. Ça, c’est vraiment l’événement phare, c’est le déjeuner mensuel.

Ensuite, on a de plus en plus des petits-déjeuners conférence qu’on fait chez nos adhérents, donc École Centrale, Limo… On fait des visites d’entreprise, visite de chantier. On a été visiter un chantier et livré le Crédit Agricole qui est notre adhérent, c’était magnifique. On a visité Spibatigol, on a visité le chantier de Lim en chantier et livré puisque JLL et DCB, on est proche d’eux.

Moi, je viens d’immobilier, d’architecture, on ne peut pas se refaire… Voilà, sinon il y a des afterworks, il y a des marches bien-être entre midi et deux. Tout ce qu’il faut vraiment pour créer du lien. Voilà, on essaie, on crée du lien, notamment avec des créneaux horaires qui puissent correspondre et des thématiques qui puissent correspondre au maximum aux attentes des adhérents puisque j’ai fait une enquête les derniers sur leurs attentes et sur vraiment pour eux, c’était quoi leur réseau.

Et alors, comment est-ce qu’on rejoint APADLO ?

Très simplement. Voilà, pour devenir adhérent ou partenaire de APADLO et quels sont les prochains rendez-vous à ne pas manquer de APADLOc, aujourd’hui, il n’y a jamais eu réellement de tri en termes d’adhérents ni de secteur. Il n’y a pas de concurrence, c’est-à-dire qu’il y a plusieurs experts-comptables, il y a plusieurs avocats, il y a plusieurs architectes, il y a plusieurs… du même domaine mais c’est tellement dans l’intelligence collective que c’est plutôt une approche de partenariat que de concurrence. Chacun fait son travail. Les prochains rendez-vous, le prochain mardi, le déjeuner mensuel, c’est ce mardi 4 juin avec, en première partie, un focus sur le pouvoir d’agir face à la transformation des organisations et du changement en général, ensuite Dimo Software, cybersécurité, École Centrale sur le leadership inspirant, et notre dernier afterwork chez notre adhérent, le Château de Sans Souci, le 27 juin. Un joli programme en perspective d’ici l’été.

Merci, Stéphanie. Merci, Alexandre. Je me tourne vers vous, Alexandre.

Le CJD, donc le Centre des Jeunes Dirigeants, est-ce que vous pouvez nous expliquer un petit peu sa jeunesse, donc un peu plus de 80 années d’existence, un réseau qui est national avec une implantation très locale comme vous nous l’avez présenté tout à l’heure ? Pouvez-vous nous raconter un petit peu l’histoire et la mission de cette communauté ?

Oui, alors c’est une association de dirigeants d’entreprise, c’est le plus vieux mouvement patronal de France, mais ce n’est pas un syndicat, ce n’est pas un réseau business. C’est une fédération d’associations. L’idée originelle c’est que il n’existait pas de formation initiale pour être patron, pour être dirigeant, et donc ils ont créé ce centre pour permettre aux repreneurs d’entreprise, aux créateurs d’entreprise d’avoir un lieu où on peut travailler sur sa posture, travailler sur sa vision et acquérir les outils nécessaires au management et à la croissance d’une entreprise.

Mais c’est aussi un mouvement avec des valeurs, et c’est là où je dis que c’est très avant-gardiste parce que ça a été créé en 1938, entre le Front populaire et la Deuxième Guerre mondiale. Le but, c’est que l’économie n’a de finalité que de revenir à l’homme, c’est l’économie au service de l’homme. Depuis peu de temps, on a transformé ça en mettant au service du vivant, puisque le cadre de vie de l’humain est une préoccupation de la société. Mais c’est ça, ça a toujours été l’aspiration : l’économie a du sens si elle sert la performance sociale et la performance environnementale.

Et ces valeurs sont partagées par 800 adhérents en Rhônalp, 6000 adhérents en France. C’est un mouvement qui est en croissance incroyable parce qu’à mon avis, les générations Y et Z qui entrent dans ces fonctions de chef d’entreprise aujourd’hui se posent la question du sens. Et le mouvement accueille et permet de développer cette vision, ces aspirations, et de faire une entreprise qui soit croissante dans cet écosystème, donc une véritable communauté apprenante pour les chefs d’entreprise et les dirigeants.

J’avais noté donc que c’était effectivement environ 123 sections locales sur toute la France, donc vraiment une communauté nationale. Comment s’organise justement le CJD entre un pilotage national, régional et très local ? Comment est-ce que vous arrivez à trouver une cohérence dans ce fonctionnement ?

C’est un mouvement qui veut en permanence être en écoute des aspirations de la société et c’est un mouvement qui est très démocratique. Donc chaque section, donc chaque ville de notre territoire, a une section qui est représentée par un président de section. Ce président est élu pour des mandats de 2 ans non renouvelables. Le président de région est un des anciens présidents de section qui est aussi élu pour un mandat de 2 ans non renouvelable, et c’est pareil pour le président national. Il est élu pour un mandat de 2 ans non renouvelable.

Donc le mouvement est en perpétuelle transformation. Il y a beaucoup d’aspirations, beaucoup de nouvelles idées. On colle au plus près des attentes des nouveaux adhérents, et puis quand on fait son mandat, on sert le mouvement pendant 2 ans et après on s’en va, et c’est ce qui fait que finalement, il n’y a pas de prosélytisme. C’est vraiment un mouvement qui est frais, qui est dynamique, complètement bénévole, et qui fait qui en fait sa valeur.

Comme je vous parlais de valeurs, est-ce qu’il y a des conditions spécifiques pour intégrer le réseau ? Faut-il montrer patte blanche ?

Alors, sur tout le territoire, tous ceux qui veulent nous rejoindre sont les bienvenus. On a des secteurs d’activités qui sont extrêmement variés : on a des gens de l’industrie, de l’économie sociale et solidaire, des professions libérales, des experts-comptables, on a même des thanatopracteurs, des pâtissiers… c’est assez incroyable. Il faut être en capacité de payer sa cotisation, mais on a une cotisation qui est extrêmement faible finalement pour un réseau qui offre tant, c’est moins de 2000 € par an. Il faut être en maîtrise de son agenda parce qu’on va être amené à travailler en commission, en journée, donc il faut pouvoir se détacher de son entreprise. Et puis, il faut juste candidater, enfin se faire connaître auprès de sa section, et puis vous serez bien accueilli dans toutes nos présidences de section, on n’en doute pas.

Et donc, au-delà d’un simple réseau, c’est véritablement, en fin de compte, un centre de formation pour les dirigeants. Lorsque vous avez pris votre mandature, vous avez une feuille de route que vous proposez justement au CJD Rhône-Alpes. Est-ce que vous pouvez nous en dire un peu plus ?

Mais nous sommes un centre de formation, Caliopie, et ce centre en Rhonalp était peu dynamique. Donc, la priorité, ça a été de dire, remettons la formation au centre de la cotisation et de l’adhésion. Aujourd’hui, on a un taux de formation qui est assez incroyable. Donc il y a des formations qui sont dispensées qui sont très techniques, hein, du juridique, du management, de l’organisationnel, mais on va aussi sur du développement personnel parce qu’on a besoin de se transformer soi pour transformer son entreprise. Il y a un peu de travail d’introspection à faire, et le CJD propose ce type de formation.

Le deuxième point, c’est le mouvement est très dynamique. On sera bientôt 1000 en Rhonalp, et c’est un mouvement qui nécessite de se préparer parce que une croissance comme ça, de 15 % par an, notamment sur les lieux de congrès, les lieux de formation, ça pose un certain nombre de problématiques. Donc ça a été travaillé sur la stratégie pour accueillir cette croissance. Et puis après, c’était des thématiques de transversalité, de faire marcher la fédération, la cohésion, et lutter contre les ancrages un peu auto-centrés de section qui vivaient dans en autonomie. Voilà, je voulais remettre du maillage et du réseau dans notre région, et je termine mon mandat très content du travail de l’équipe.

Alors, justement, quels sont donc les différents types d’événements, de formations que vous organisez, et notamment en termes d’actualité sur les semaines et mois à venir ? Y a-t-il des événements incontournables, éventuellement même ouverts à l’extérieur, qui permettent de découvrir le CJD ?

Il y a plusieurs axes de présence au CJD. Le travail en commission, c’est un travail à l’année où on va travailler sur une thématique en se voyant tous les mois avec un petit groupe. Ça peut être sur comment je digitalise ma boîte, comment je vais vers l’entreprise à mission. Il y a des plénières, donc des rassemblements de l’ensemble de la section une fois par mois dans des lieux différents sur des thématiques différentes. La dernière fois, c’était sur la santé du dirigeant, et ça, c’était à l’hôpital.

Et puis il y a des événements de types congrès qui se qui ont lieu régulièrement. Et puis on crée de plus en plus des événements ouverts, des afterworks, ce qu’on appelle des petits déjeuners toasters. Il peut y avoir des ateliers de travail sur l’entreprise à mission. Ce sont ces événements où toute personne qui s’intéresse au CJD est invitée.

Donc, le prochain événement que je vous cite, c’est le 18 juin à 18h à l’Orangerie de la Confluence, c’est un afterwork sur le coût de la prévoyance et on va travailler avec Harmonie Mutuelle et le groupe BIP sur ce sujet. Vous êtes les bienvenus, c’est gratuit.

Merci, Alexandre. C’était un bel appel pour le 18, voilà une belle date.

Et bien, c’est l’heure de l’agenda, me semble-t-il, Damien. Et l’agenda, comme d’habitude, c’est Alain Garcia qui nous le présente. Alain, on l’attend, il arrive.

Merci, Al, de nous avoir rejoint. Donc, on vous attend comme d’habitude pour votre agenda, et on sait qu’il est copieux en général.

Oui, effectivement, comme chaque semaine. Merci, bonjour. On va démarrer pour cette semaine par le 4 juin. Alors, à tout seigneur tout honneur, on démarre donc par les mardis de APADLO dont vous avez parlé tout à l’heure, donc mardi 4 juin à Libis Lyon Nord d’Ardill qui est notre adhérent. Ensuite, également une soirée le mardi 4 juin, qui est la soirée ABCT par Anne Prost, qu’on avait vue également, et qui aura lieu au Île Club Restaurant à Lyon.

Ensuite, le jeudi 6 juin, l’assemblée générale de Flashback to the Future par la Digital League qui aura lieu à Charbonnières-les-Bains. Le vendredi 7, un événement ludique, une soirée pétanque par le réseau Refi, le réseau des entrepreneurs Fidésiens, qui se tiendra au carreau à Sainte-Foy-lès-Lyon. La triplette est déjà réservée, il a tout ce qu’il faut, c’est parfait.

Ensuite, on passe au 13 juin avec trois événements. Je commence par le Z0 to One, qui se tiendra donc au HT qu’on avait reçu également, qui sera suivi par la France Digital Tour le même jour. Nous aurons en même temps, le midi, une conférence à l’École Centrale de Lyon animée par l’EM Lyon Business School sur le Graal de l’intelligence artificielle : quelle création de valeur concrète pour la RH et la tech.

Également le 62e déjeuner du Club d’Affaires Les Plaisirs Gourmands qui se tient au restaurant Le Moment de Partage à Saint-Maurice de Béynost. Donc, une journée très chargée le 13 juin avec trois événements.

Et on termine le 18 juin avec la soirée After des Builders : comment engager une communauté alumni intergénérationnelle, animée par Damien évidemment, et qui se tiendra à Lyon.

Et on termine par notre invité l’afterwork dont vous avez parlé tout à l’heure sur le coût de l’imprévoyance, qui se tiendra à l’Orangerie Confluence.

Voilà pour cette semaine, c’est pas mal, c’est noté, c’est à l’image et bien sûr, c’est sur le site internet en lien avec cette émission.

Merci, Alain Garcia, de cet agenda toujours aussi précieux. Merci à vous également, Damien, pour une chronique incontournable depuis plus d’un mois. Merci à vous, Stéphanie Olive, d’être venue, Alexandre Perga également, merci d’être venu jusqu’à nous. Merci à vous de nous avoir suivi. Vous pouvez retrouver l’émission comme toujours sur notre site internet, notre chaîne YouTube et nos réseaux sociaux. D’ici là, passez une très belle fin de journée à l’écoute de l’entreprise et à bientôt.