L’équipe Les Lyonnes & Full Sport : LEcosystème #11 🎦

Alexandra Carraz-Ceselli : En quelques mots, c’est un réseau d’influence qui a pour vocation d’encourager les femmes à prendre plus de place dans le débat public, sans agresser les hommes. Je rassure tout de suite, parce que le plateau est un peu masculin. Nous aimons les hommes à l’équipe des Lyonnes et nous les embarquons avec nous pour trouver une place plus équilibrée. Nous encourageons les femmes à aller au bout de leurs projets, de leurs rêves, et à accomplir ce qu’elles ont envie de faire dans la vie.

Jean-François Pibre : Et cela a été créé quand ?

Alexandra Carraz-Ceselli : Il y a 3 ans, en 2021. Aujourd’hui, nous avons 3000 membres sur notre groupe privé LinkedIn et 700 adhérents à jour de cotisation. Nous organisons environ trois événements par mois.

Jean-François Pibre : Impressionnant ! Julien, vous êtes fondateur de Full Sport. Quelques années de métier déjà ?

Julien Bonnard : Oui, Full Sport a été créé en 2013. C’est une société d’événementiel et de marketing sportif, avec une forte orientation rugby. Je vends des packs d’hospitalité pour les grands événements de rugby, notamment à Lyon, où je collabore avec le LOU Rugby depuis 12 ans.

Jean-François Pibre : Vous travaillez donc sur des événements comme le Tournoi des Six Nations et la Coupe du Monde de Rugby ?

Julien Bonnard : Exactement, et bien d’autres événements sportifs majeurs.

Damien Armenté : C’est le moment pour moi de jouer mon rôle ! Bonjour Alexandra, bonjour Julien, bienvenue dans l’émission. Alexandra, je vais commencer par vous. L’équipe des Lyonnes est une belle communauté. Pouvez-vous nous expliquer votre parcours et comment vous est venue l’idée de créer cette initiative ?

Alexandra Carraz-Ceselli : Cela fait 3 ans que j’ai eu l’idée de créer l’équipe des Lyonnes, un peu sur un malentendu ou plutôt sur un énervement. Le 8 mars 2021, pour la Journée internationale des droits des femmes, je vois à la télévision un happening à Paris avec un clitoris gonflable géant en réponse à la Tour Eiffel. J’ai trouvé cela sidérant et je me suis dit que si c’était le combat des femmes en 2021, il fallait faire autre chose. Cela m’a motivée à réfléchir sur ce qui manque aux femmes en France : la confiance en elles et les réseaux. D’où l’idée de créer un réseau d’entraide pour incarner un féminisme positif et non-victimaire.

Damien Armenté : Comment passe-t-on de ce sentiment de sidération à la création d’un réseau ?

Alexandra Carraz-Ceselli : J’en ai parlé à mes amis, qui m’ont dit « tu n’as qu’à le faire toi-même ». J’ai 25 ans d’expérience dans les collectivités locales, où je travaille avec des décideurs publics sur des questions de communication et d’influence. À un moment, j’ai eu envie de faire quelque chose de concret. Le confinement de 2021 m’a permis de lancer un podcast pour interviewer des femmes influentes de l’écosystème lyonnais, et cela a tout de suite résonné. En quelques épisodes, nous avons eu des milliers de vues sur LinkedIn, ce qui a prouvé qu’il y avait une vraie attente sur ce sujet.

Damien Armenté : Comment avez-vous structuré la communauté à partir de là ?

Alexandra Carraz-Ceselli : La communauté s’est construite naturellement. Après le podcast, on m’a demandé d’organiser des événements. Nous avons donc commencé à développer une programmation d’événements variés, allant de masterclass à des rencontres plus formelles. Aujourd’hui, nous proposons trois événements par mois et nous avons une communauté très diverse.

Damien Armenté : Julien, revenons à Full Sport. Vous avez un parcours passionné dans le rugby. Comment avez-vous transformé cette passion en entreprise ?

Julien Bonnard : J’ai travaillé pendant 15 ans au sein du club de rugby de Bourgoin-Jallieu, notamment en tant que bras droit de Pierre Martinet. En 2012, le club a déposé le bilan et j’ai décidé de créer ma propre structure, Full Sport, pour proposer des services d’hospitalité aux entreprises. Depuis, je collabore notamment avec le LOU Rugby pour vendre des packs d’hospitalité et organiser des événements autour du rugby.

Damien Armenté : Le sport est-il toujours un levier important pour animer des réseaux d’affaires, malgré la morosité économique actuelle ?

Julien Bonnard : Absolument. Le sport reste un formidable vecteur de convivialité et de networking. Les événements sportifs permettent aux chefs d’entreprise de se détendre et de nouer des liens dans un cadre informel. Les souvenirs créés lors de ces événements facilitent ensuite les affaires.

Jean-François Pibre : Merci à tous les deux, Julien et Alexandra. Damien, merci également. C’est la fin de ce 11e numéro de l’Écosystème. Nous vous retrouvons très bientôt pour un nouveau numéro. D’ici là, passez une excellente journée. À très bientôt sur nos réseaux sociaux, notre chaîne YouTube, et notre site internet.