LDLC va supprimer 90 postes

LDLC annonce être en difficulté

Les récentes annonces montrent que le groupe LDLC est en difficulté et doit engager une restructuration majeure. Selon plusieurs sources, LDLC prévoit de supprimer 88 postes pour motif économique, soit près de 8 % de ses effectifs, qui s’élèvent à environ 1149 salariés. Ce plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) concerne principalement 68 postes au sein de la maison mère et 20 au sein de sa filiale Olys.

Le contexte économique est particulièrement tendu pour le groupe. Après plusieurs années de recul – avec une baisse de 20 % par rapport aux niveaux record de 2020-2021 – les chiffres récents montrent une diminution de 8,1 % sur les neuf premiers mois de l’exercice 2024-2025. Cette situation financière difficile a conduit la direction à réorganiser ses activités pour tenter de retrouver une rentabilité durable.

Par ailleurs, le groupe affirme qu’il mettra en place un dispositif d’accompagnement individualisé pour chaque salarié concerné, incluant des mesures de reclassement et un soutien personnalisé. Les négociations avec les instances représentatives du personnel (CSE) sont désormais enclenchées afin de définir les modalités de mise en œuvre du PSE.

les chiffres récents montrent une diminution de 8,1 %

Des licenciements chez LDLC aux conséquences importantes

Ces licenciements pourraient avoir des retombées sociales et économiques importantes, notamment sur la plateforme de Saint-Quentin-Fallavier, où la concentration des suppressions inquiète déjà les salariés. Au-delà de l’impact direct sur l’emploi, cette restructuration pourrait affecter la dynamique locale et la compétitivité du groupe dans un secteur très concurrentiel.

En résumé, face à un recul d’activité significatif et à des perspectives financières incertaines, LDLC se voit dans l’obligation de procéder à des licenciements économiques massifs dans le but de redresser sa situation et de se repositionner stratégiquement pour le prochain cycle de croissance.