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Implanté historiquement à Écully, près de Lyon, le Groupe SEB vient de signer une convention avec la Garde Nationale visant à faciliter l’engagement de ses collaborateurs en tant que réservistes. Une initiative qui illustre la volonté du groupe industriel de conjuguer performance économique, attachement républicain et responsabilité sociétale.

Un cadre clair pour les salariés engagés dans la réserve

Le jeudi 10 avril 2025, Olivier Brault, vice-président des affaires publiques du Groupe SEB, et le général de division François-Xavier Poisbeau, secrétaire général de la Garde Nationale, ont officialisé un partenariat stratégique en signant une convention de soutien à la réserve militaire.

Par cet accord, SEB s’engage à permettre à ses salariés engagés dans la réserve opérationnelle – qu’ils soient militaires ou policiers – de disposer de 10 jours par an pour exercer leurs missions, tout en conservant l’intégralité de leur rémunération.

L’enjeu : offrir un environnement favorable à ceux qui souhaitent consacrer du temps à la sécurité nationale, sans que cela pénalise leur carrière professionnelle.

Une démarche cohérente avec l’ADN du groupe

Fondé il y a plus de 160 ans, le Groupe SEB incarne une vision industrielle profondément enracinée dans les territoires français, tout en étant présent dans plus de 150 pays. Cette nouvelle convention renforce une culture d’entreprise déjà structurée autour de valeurs fortes : respect, engagement, responsabilité, et attachement à la République.

Thierry de La Tour d’Artaise, président du groupe, résume cette volonté :
« Le Groupe SEB est fier de compter parmi ses collaborateurs des femmes et des hommes prêts à donner de leur temps pour la défense de la nation. »

Cet engagement trouve un écho naturel dans les valeurs portées par la Garde Nationale : courage, discipline, esprit de service.

Une reconnaissance croissante du rôle des entreprises dans la défense nationale

En signant cette convention, SEB rejoint une dynamique plus large : celle d’une implication croissante du monde économique dans les enjeux de sécurité intérieure et extérieure. Pour la Garde Nationale, la coopération avec les entreprises est essentielle : elle permet de garantir la disponibilité des réservistes tout en assurant leur insertion professionnelle.

Côté entreprise, cette démarche renforce non seulement l’image de marque, mais aussi l’attractivité RH, notamment auprès des jeunes générations en quête de sens et de valeurs. C’est aussi un levier de cohésion interne, car les réservistes rapportent avec eux des compétences utiles en entreprise : gestion du stress, capacité à agir en situation d’urgence, esprit d’équipe, etc.

Un ancrage régional stratégique

Le siège du Groupe SEB, à Écully, fait de la région lyonnaise un territoire-clé pour cette convention. Elle pourra s’appliquer dès à présent à l’ensemble des collaborateurs des filiales du groupe dans la région Auvergne-Rhône-Alpes, qu’ils soient affectés à des sites industriels, à des fonctions logistiques ou à des métiers supports.

L’entreprise, qui emploie plus de 32 000 collaborateurs dans le monde, dispose d’un socle important d’effectifs dans la région. Le potentiel de mobilisation citoyenne y est donc significatif, tant en volume qu’en visibilité.

Une dynamique à suivre dans l’écosystème industriel régional

Ce type de convention pourrait faire école dans le tissu économique local. Plusieurs grandes entreprises lyonnaises – notamment dans les secteurs de la chimie, de l’énergie ou de la tech – regardent de près comment articuler RSE et souveraineté. L’initiative du Groupe SEB montre qu’il est possible de construire des ponts entre monde civil et défense, sans compromettre les impératifs de productivité ou de gestion RH.

À l’heure où la résilience des entreprises devient un enjeu stratégique, intégrer les valeurs de défense, de sécurité et de service public dans l’ADN corporate peut constituer un avantage concurrentiel durable.