LPA continue son développement et propose de nouveaux services

“2017 a été une année riche en innovations et en développements” affirme Louis Pelaez, président de LPA. Le résultat d’activité de 21 millions d’euros reste stable, malgré la baisse du chiffre d’affaires qui se situe à 54,7 millions d’euros en 2017 (contre 59,2 millions d’euros l’année précédente). Cela s’explique par une baisse de fréquentation, notamment en raison de la fermeture du parc Part-Dieu Centre Commercial fin 2016.

Un investissement important pour la construction et rénovation des parcs

Pour le projet du parc Saint-Antoine, dont la livraison est prévue en septembre 2019, “quelques millions d’euros restent à financer” sur les 30 millions investis au total, explique Louis Pelaez. La fin des travaux de construction de parois moulées est prévue pour la fin de l’été 2018, tandis que les phases de terrassement devraient débuter, si tout va bien, dès la rentrée prochaine.

En 2017, 9,6 millions d’euros ont été consacrés aux travaux pour la rénovation, la construction et l’entretien des parcs. Un gros travail est effectué sur l’éco énergie. “Nous intégrons systématiquement la technologie LED sur nos rénovations pour réaliser des économies d’énergie”, explique le président de LPA.

Anticiper la mobilité de demain

LPA a la volonté d’anticiper la mobilité de demain. Cela passera par la mise en place de la 4G sur l’ensemble des parcs. Un coût important, mais qui permet d’offrir un service de qualité aux utilisateurs. “Ce sont des sommes qui s’inscrivent dans une cohérence de nos projets” déclare Louis Pelaez.

De plus, le système de paiement sans contact disponible via l’application LPA a trouvé son public. Lancée en mai 2017, ce service est utilisé par environ 2 500 visiteurs uniques par mois. Jusqu’à présent, 19 des 23 parkings sont équipés pour cette facilité de paiement, et une couverture totale est prévue d’ici fin 2018.

Accompagner l’essor de l’autopartage

“A l’époque, il y avait une perte de 120 millions d’euros avec l’autopartage. Gérard Collomb m’a dit que je devrais prendre la décision de continuer ou non ce service si je prenais la présidence de LPA” dévoile Louis Pelaez. Finalement, il a décidé de conserver ce service. L’activité Citiz a été lancée le 1er janvier 2008, et arrive à l’équilibre en 2017, presque 10 ans après sa création. En 2017, Citiz proposait 105 voitures réparties sur Lyon et Villeurbanne.

La grande nouveauté a été le lancement de Yea! en octobre 2017. Ce service d’autopartage en free-floating propose des voitures sans station, afin de compléter l’offre Citiz. Avec ces deux services, une flotte de 205 voitures est disponible. Et en 2017, ce sont 1 700 000 kilomètres qui ont été parcourus avec Citiz et Yea!. 

Concernant les scooters électriques , l’offre “ne fonctionne pas aussi bien qu’espéré” ajoute Louis Pelaez. Après deux ans d’expérimentation, le service sous forme de station va prendre fin. Une nouvelle solution de scooters en free-floating est à l’étude.

Le Lab LPA, pour héberger des startups

Début 2018, le le Lab LPA a été lancé dans l’objectif d’accueillir des acteurs de la mobilité innovante. Ce laboratoire d’expérimentation accueille trois startsup en ce moment. Arskan, spécialisée dans la réalité virtuelle et la modélisation 3D, Carl qui développe un projet d’éco-mobilité mettant en avant le covoiturage et l’autopartage, et Silex Lab qui investit le monde de l’analyse vidéo et du développement de services.

“On expérimente avec des startsup hébergées chez nous, mais aussi avec des startsup hébergées dans d’autres incubateurs, explique Philippe Bossin, responsable recherche et développement. On voulait pouvoir accueillir des startsup qui avaient besoin de se confronter à la réalité du terrain, pour jouer un rôle complémentaire”.

 

Ce mois de juin sera marqué l’ouverture du parc Marché Gare à la Confluence et ses 840 places, dont la gestion a été confiée à LPA par la SPL Lyon Confluence. Et l’entreprise prévoit déjà une croissance de 3 % du chiffre d’affaires 2018.