Marie-Odile Fondeur livre ses premières impressions à l’issue du Sirha Green #1

Le premier salon destiné à la restauration responsable s’est déroulé pendant trois jours du 17 au 19 juin. Un salon qui se déroulera tous les deux ans, en alternance avec son grand frère le Sirha. Des exposants, tables rondes, démonstrations culinaires et remises de prix étaient au programme. Pour Marie-Odile Fondeur, commissaire du Sirha Green, ce salon était « nécessaire et utile pour la planète ».

Répondre à la préoccupation des nouveaux consommateurs

La démarche a été rapide puisque le Sirha Green a été monté en 6 mois seulement. GL Events a donc eu très peu de temps pou le commercialiser. « Ça nous a semblé important de le faire dès que possible » déclare Marie-Odile Fondeur. Un investissement d’1 million d’euros a été nécessaire pour mettre en place le Sirha Green.

Pour répondre à la préoccupation des nouveaux consommateurs d’aller vers une planète plus durable, GL Events a lancé cette déclinaison du Sirha. Intégrer un espace green au sein du Sirha n’aurait pas été percutant, selon Marie-Odile Fondeur. Mais cet évènement dédié spécialement dédié au green a fait parler de lui, et « a été nécessaire pour une prise de conscience », ajoute-t-elle.

65% des exposants issus du Sirha

Sur le salon, les exposants avaient une offre ciblée green, dont 65% étaient issus du Sirha. D’ailleurs, une piqûre de rappel sera effectuée dans le Sirha 2019 pour rappeler ce qu’est le green. Pour la prochaine édition, la commissaire du salon dévoile sa volonté d’inviter les restaurateurs à venir au Sirha Green. « Demain, le consommateur va choisir son restaurant en fonction de l’offre qu’on va lui présenter » conclut Marie-Odile Fondeur.

Plus de 5 500 visiteurs et 1 tonne de biodéchets récoltés

Cette première édition du Sirha Green a réuni 219 exposants. Durant les trois jours de salon, 5 700 visiteurs sont venus découvrir cette version green du Sirha. “C’est intéressant car l’offre est vraiment large, tous les exposants ont envie d’expliquer et de présenter leurs produits” explique Agnès, responsable d’un restaurant de burgers vegan.

Dans une démarche de restauration plus responsable, des solutions anti-gaspillage étaient disposées sur l’ensemble du salon. Plus d’une tonne de biodéchets ont été collectés par l’association Aremacs, qui est engagée dans la mise en place de pratiques écoresponsables sur les évènements. Les restes alimentaires ont été distribués pour des associations caritatives.