60ème concours des vins de Mâcon

Événement attendu par les professionnels et le grand public, le concours des vins de Mâcon est sans doute l’un de ceux à être doté de l’une des plus fortes images de ce type de concours.

 Son sérieux et sa notoriété incitent chaque fois plus de viticulteurs à présenter leurs vins : plus de dix mille chaque année (10 167 échantillons en 2013) !

 Face à cet engouement, le Comité s’est résolu à limiter le nombre de propositions à deux vins par millésime, cépage et couleur pour les caves particulières et à cinq pour les caves coopératives. Les millésimes admis concernent les trois dernières récoltes.

 Trois mille bouteilles sont primées soit 27 % des bouteiiles présentées. Un total de 2 761 médailles a été distribué en 2013, soit 651 médailles d’or, 794 médailles d’argent et 1 316 médailles de bronze. La législation impose en effet de ne pas médailler plus de 33 % des vins.

 Les producteurs présentent des vins pour qu’ils soient primés et reconnus. Ils ont la possibilité d’acheter des macarons auprès de l’organisation du Concours pour les apposer sur leurs bouteilles primées, soit 40 millions en 2012.

 Le droit d’inscription est faible pour permettre aux vignerons indépendants de présenter également leurs vins et pouvoir accéder ensuite à une distribution en GMS

 2 400 dégustateurs

 Les dégustateurs, au nombre de 2 400 environ, sont sélectionnés en fonction de leur compétence. Les trois quarts sont issus de la filière viti-vinicole, qu’ils soient producteurs, cavistes, sommeliers, œnologues… Et la dernière part est composée d’œnophiles avertis et entraînés, capables de jugements fiables, aptes à répondre aux attentes gustatives des consommateurs.

 Outre les compétences gustatives et le sérieux reconnu des jurés, le règlement du Concours des Grands Vins de France et son organisation rigoureuse sont les garants de la sincérité des récompenses attribuées. La règlementation est instaurée par le Comité du Concours et validé par la Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes (DGCCRF).

 Pour tous les échantillons inscrits, centralisés en un même lieu, un rapport d’analyse effectué par un laboratoire agréé doit enfin être fourni afin de permettre d’identifier sans ambiguïté le produit présenté.