12 000 m2 de cellules photovoltaïques à Lyon : le chimiste Rhodia investit dans l’énergie solaire

Une centrale solaire d’ampleur vient d’être mise en service sur la toiture de l’usine de Belle-Etoile de Rhodia à Saint-Fons et Feyzin (Rhône). Ce projet a été réalisé en partenariat avec Solairedirect, l’un des leaders français de la production d’électricité photovoltaïque, et la société OFI Asset Management. Il s’inscrit dans la stratégie de développement durable et responsable du groupe chimique appartenant au belge Solvay : un investissement de 8,2 millions d’euros.

D’une puissance de deux mégawatts-crête, le générateur solaire produira deux millions de kilowatts-heure par an. Cela correspond à la consommation électrique annuelle de deux mille habitants. A terme, la production de cette centrale permettra d’économiser l’émission de près de mille tonnes de CO2 par an.

Cette installation sur les entrepôts de Rhodia représente l’un des plus gros projets solaires en France sur des toitures industrielles. Le chantier a démarré en décembre 2010 et l’installation est d’ores et déjà opérationnelle.

Pour Philippe Rosier, Président de Rhodia Energy Services, « le projet s’inscrit pleinement dans la stratégie « cleantech » initiée par la Vallée de la Chimie ».

Thierry Lepercq, Président de Solairedirect, ajoute : « Le site de Belle-Étoile représente l’un de nos plus grands projets de centrales photovoltaïques sur des toitures de bâtiments industriels. Il s’agit d’une étape importante qui participe à notre objectif d’atteindre plus de 120 MWc de centrales photovoltaïques installées d’ici fin 2011 ».

Solairedirect met en oeuvre des offres clé en main (développement, ingénierie, installation, financement et exploitation) et propose des services innovants pour garantir à ses clients des solutions photovoltaïques performantes au meilleur coût.

La société compte parmi ses actionnaires Demeter (fonds parrainé par la Caisse des Dépôts), TechFund, Schneider Electric Ventures et plusieurs mutuelles d’assurances (dont la Macif, l’UMR et l’AGPM).

Elle compte près de trois cents collaborateurs et a réalisé un chiffre d’affaires de 160 millions d’euros en 2010. Il est en tout cas intéressant de voir un chimiste par ailleurs fortement engagé dans la chimie verte, à travers le pôle de compétitivité chimie-environnement Axelera, développer également une unité de production d’énergie durable : bon pour l’image !