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Après l’hôtel Mama Shelter, Serge Trigano ouvre à Lyon son 1er espace de coworking : Mama Works

Quand vous pénétrez sur les lieux, un immense bar vous accueille. A l’entrée, à droite, de profonds canapés enrichis de coussins vous attendent. Dans le fond, derrière un porte vitrée trônent une batterie et une guitare. Bienvenue au Club Med…pardon, au Mama Works !

 Le signataire du lieu est en effet l’ancien créateur et ex-patron du Club Med, Serge Trigano qui une fois évincé du groupe qu’il avait créé a lancé d’abord une chaîne d’hôtel, Mama Shelter, puis donc désormais une chaîne d’espaces de coworking.

 Le premier est basé à Lyon cours Lafayette à deux pas des Halles Paul Bocuse et de la gare de la Part-Dieu. Ouvert depuis juillet, il bénéficierait déjà d’après sa responsable, d’un taux d’occupation de 40 % ;

 Va-t-il suivre le même succès que le Mama Shelter lyonnais qui selon Serge Trigano affiche un taux d’occupation de 70 %, ce qui est un excellent score.

 Difficile à savoir si le Mama Works suivra le même chemin dans un monde du coworking en plein boom depuis plusieurs années à Lyon : pas un mois sans une nouvelle ouverture, on en compte déjà près d’une vingtaine.

 Et désormais, ce ne sont pas de petits espaces, mais d’immenses vaisseaux, à l’instar du Mama Works qui se déploie sur 1 600 m2.

 Hormis le côté accueil et festif très développé, cet espace de coworking ne diffère guère des autres avec ses 230 postes de travail, en open space ou fermés, ses sept salles de réunions.

 Différence déjà : l’atmosphère avec une décoration post-soixante huitarde. Le logo du lieu reprend une affiche illustrant une usine, façon mai 68. On trouve aussi une salle de sport et un studio de musique pour que les coworker puissent exprimer leur créativité…

« Nous sommes des hôteliers »

 Mais là où Serge Trigano entend se différencier, c’est l’accueil. « Nous sommes des hôteliers et savons ce que bichonner nos clients veut dire. Dans ce monde du coworking, il n’y avait pas d’acteurs du monde de l’hospitalité . Il en fallait un, c’est nous : nous voulons servir de point de ralliement aux start-up, aux auto-entrepreneurs pour qu’ils puissent travailler dans la meilleure ambiance possible… ».

 Pas étonnant donc si les trois permanents du lieu (une directrice, une responsable marketing et commerciale et un barman permanent) proviennent tous de l’hôtellerie, en l’occurrence des Mama Shelter réputés à juste titre pour la qualité de leur accueil.

 Le second domaine où le Mama Works entend se différencier reste l’animation. Les soirées festives seront certes nombreuses, ainsi que les afterworks, mais aussi les conférences, notamment sur le management, précise Serge Trigano.

 Autre innovation : comme au Club Med, les offres sont pour une bonne « all inclusive » : Internet illimités, boissons chaudes, conférences, crédits d’impression, rangements personnels, accès aux salles de réunion et de détente et aux…afterworks…

 Reste à connaître le prix. Là, c’est plutôt sur la montée en gamme que joue la différenciation.

Trois offres différenciées

 Serge Trigano table sur des abonnements souples et flexibles qui se traduisent pas trois offres.

 On y trouve un espace accessible à toute heure avec « Mama Office » sous la forme d’un bureau privé, personnalisable pour des entreprises de deux à dix personnes (à partir de 339 euros par mois).

 S’y ajoute l’offre « Mama Mobile » avec un bureau non dédié et un accès à la journée (dès 199 euros par mois, 39 euros à la journée).

 Et enfin, « Mama Desk » qui prévoit un bureau dédié en open space et accès 24h/24, sept jours sur sept (dès 389 euros par mois).

 Les enseignements de ce premier Mama Works signé Trigano seront ensuite utilisés pour ouvrir deux autres unités, prévues dans la foulée à Lille et Bordeaux…