Avec des suppressions d’emplois à la clef : les entrepôts de Casino (filiale Easydis) ferment les uns après les autres
L’avenir de la majorité des entrepôts Easydis est fortement menacé.
C’est une conséquence collatérale de la déconfiture du succursaliste stéphanois Casino en cours de démantèlement et qui est en passe de changer de mains.
Easydis est la filiale logistique du groupe Casino dédiée à l’entreposage des marchandises, à la préparation de commande et à la livraison des magasins de la plupart des enseignes du groupe en France. Cette filiale est l’une des trois entités de l’ensemble Flux de Marchandises, structure au sein de la Direction Marchandises & Flux, qui organise et assure toutes les opérations nécessaires à l’approvisionnement des magasins du groupe.
Or, des magasins, il y en a de moins de moins, les hypers et supermarchés étant partis chez Intermarché, Auchan ou même Carrefour.
Des débrayages avaient déjà eu lieu en décembre dernier, destinés à exprimer l’inquiétude des salariés d’Easydis qui sont près de 2 000.
Ces salariés s’alarmaient de la mise en vente des supermarchés et hypermarchés du groupe stéphanois qui est en train d’entraîner sa filiale logistique Easydis dans sa chute.
Ils avaient bien raison.
La situation est sombre : seulement quatre entrepôts sur les douze que compte Easydis dans l’Hexagone seraient assurés d’une poursuite d’activité. Les autres sont en quête de repreneurs.
Or près de 100 à 250 personnes, selon les entrepôts, travaillent dans chacune de ces unités qui avaient accompagné avec succès dans le passé l’essor du groupe, avant le retournement de situation.
Or, ils sont en train de fermer les uns après les autres.