Avec l’ouverture du nouveau complexe cinématographique UGC à Confluence : vers les 10 millions d’entrées par an à Lyon ?
Le nouveau complexe cinématographique qui vient d’ouvrir ses portes dans le centre commercial de la Confluence à Lyon rajoute près de 10 % de sièges dans une ville particulièrement riche en la matière. Il pourrait permettre à l’agglomération d’atteindre le chiffre de dix millions d’entrées dans les différents cinémas. Signé UGC, le nouvel ensemble qui rassemble 14 salles vise une large zone de chalandise et table à la fois sur une offre de films diversifiée et sur la qualité technique pour attirer les spectateurs car il intégre les dernières innovations numériques.
Une hausse de plus de dix pour cent ! Trois mille cinq cents sièges viennent de s’ajouter aux trente mille existant actuellement à Lyon. Trop ? « Non-assure Hugues Borgia en lançant comme un pied de nez- En matière de cinéma, c’est l’offre qui fait la demande, pas le contraire ! »
C’est ce qu’a assuré à l’occasion de l’inauguration du nouveau complexe UGC, le directeur général d’UGC France lors de l’ouverture de ses portes mercredi 4 mars à l’occasion de l’inauguration du nouveau centre commercial de la Confluence.
Il s’agit d’un complexe de quatorze salles rajoutant au panel lyonnais déjà très bien doté, un total de 3 500 sièges, flambant neuf et intégrant donc toutes les dernières techniques en date.
Tous les projecteurs sont bien évidemement numériques permettant donc la 3 D, le son est à l’avenant. Le confort du spectateur a été soigné. La forte déclivité des salles permet au spectateur de ne pas être gêné par son voisin de devant. Simple, mais efficace.
Mais dans ce complexe de dernière génération, ce qui frappe le plus c’est la manière dont l’entrée du cinéma est aménagée. Pas de caisses vitrées rébarbatives, mais des espaces ouverts, ainsi que des bornes permettant d’acheter soi-même son billet, si l’on n’a pas déjà préalablement réservé sa place de chez soi sur Internet.
Signé Jean-Paul Viguier, l’architecte du centre commercial, ce nouveau complexe cinématographique a nécessité un investissement de 15 millions d’euros.
Il s’agit de la quatrième salle d’UGC à Lyon. Suite à un partenariat de longue date avec Unibail-Rodamco, le promoteur du centre commercial Confluence, UGC est déjà présent au sein du centre commercial de la Part-Dieu (715 000 entrées), de la Cité internationale (850 000) et à l’Astoria (300 000), soit un total de 47 salles dans l’agglomération lyonnaise.
Trop ? Pour Hugues Borgia, même si la région a vu éclore de nombreux complexes ces dernières années au détriment des salles indépendantes, quasiment disparues, l’appétence du public pour le cinéma ne devrait pas faiblir.
Selon Franck Chapon, directeur des UGC lyonnais, « le développement de ce nouveau complexe passera par une offre diversifiée : des grandes productions aux films plus confidentiels, de l’art et essai en version originale, notre marque de fabrique, aux films de divertissement pour tous. »
Il entend également « multiplier les avant-premières autour des équipes de film : ce qui sera d’autant plus facile que nous avons conçu dans cet objectif un espace VIP qui nous permettra de les accueillir dans de bonnes conditions. »
Le responsable des complexes UGC lyonnais vise une large zone de chalandise : jusqu’à Givors, au Sud. Mais il n’oublie pas la clientèle lyonnaise intra-muros qui sera sans doute plus difficile à capter vu l’offre abondante, même en Presqu’île.
Ce nouveau complexe qui emploie 49 personnes compte attirer d’ici la fin de cette année 600 000 spectateurs, puis en rythme de croisiére, en année pleine: de 800 à 850 000. Qui s’ajouteraient donc aux huit millions d’entrées recensées dans l’agglomération lyonnaise l’année dernière.
Avec l’aide de quelques autres « Intouchables » et en surfant sur la vague favorable actuellement au cinéma, le cap des dix millions d’entrées n’apparaît pas hors d’atteinte. Encore faut-il que ce nouveau complexe réponde aux ambitions que lui a assignées l’UGC. Moteur !
Photo (DL) : Franck Chapon, responsable des UGC lyonnais devant l’écran d’une des quatorze salles du nouveau complexe de la Confluence.