Bilan 2013 de l’hôtellerie dans le Grand Lyon : ce sont les plus étoilés qui trinquent le plus
La course aux étoiles ne serait-elle pas la bonne solution ? Les hôtels quatre et cinq étoiles ont vu leur taux d’occupation et leur revenu par chambre le plus baisser, tandis que les une et deux étoiles se sont les mieux comportés l’année dernière dans l’agglomération lyonnaise. Au total, tous niveaux confondus, le bilan est presque étale.
En apparence, le bilan de l’année 2013 pour l’hôtellerie lyonnaise est presque stable, selon les chiffres divulgués par la CCI de Lyon. Tous niveaux confondus, les établissements hôteliers du Grand Lyon finissent avec très légère hausse de leur taux d’occupation (+ 0,2 %, à 58 ,8 %), tandis que leur RevPar (revenu par chambre, le meilleur critère de rentabilité) recule, là encore légèrement de 0,6 % à 50,5 euros par chambre.
Ce bilan général cache cependant des disparité, selon la catégorie des hôtels.
Manifestement, ce sont les hôtels deux étoiles qui ont le plus tiré leur épingle du jeu avec une hausse de leur taux d’occupation de 3,3 % à 63,1 % et un RevPar qui bondit de 5,8 % à 33,8 euros (respectivement -0,2 % de taux d’occupation et + 2 % de RevPar à 24,9 euros pour les hôtels une étoile).
A l’autre bout du spectre, ce sont les hôtels quatre et cinq étoiles qui se sont les moins bien comportés avec un taux d’occupation en 2013 de 55 % et un RevPar en chute de 1,8 % à 68,3 euros.
Deux remarques concernant ces statistiques.
La Fête des Lumières, en fin d’année a bien permis d’améliorer la situation grâce à une fréquentation nationale et internationale à la hausse. L’année dernière, les hôtels de l’agglomération lyonnaise ont même fait des étincelles.
Les données récoltées quotidiennement montrent une progression des indicateurs du secteur sur les quatre jours d’illuminations. Les prix moyens dépassent les 110 euros, en hausse de 2,1 % par rapport à l’édition précédente, pour un taux d’occupation au-delà des 83 %, soit 3,9% de plus que l’année précédente.
Un pic de fréquentation avoisinant les 98 % a même été enregistré le samedi 8 décembre. Le RevPAR des établissements lyonnais augmente ainsi de 6,1%, pour atteindre les 93,2 euros.
L’ensemble des catégories bénéficie de ces bons résultats à l’exception du moyen de gamme qui voit ses performances rester stables sur cette période (-0,4%) par rapport à 2012.
Il faut savoir aussi que ces statistiques globalement stables se déroulent dans un cadre d’augmentation régulière à Lyon du nombre de chambres d’hôtel. A cette aune, cette stabilité constitue donc plutôt un bon signe de résistance.