Bilan gaz 2019 de GRTgaz : une hausse de la consommation de 4 % en Auvergne-Rhône-Alpes
GRTgaz, l’un des leaders européens du transport de gaz naturel a présenté jeudi dernier, le bilan gaz 2019 de la région Auvergne-Rhône-Alpes. Avec 50 milliards de kilowattheures (kWh), la consommation régionale brute de gaz a connu une augmentation de 4 % par rapport à 2018.
» Avec 50 milliards de kWh, la consommation régionale brute de gaz est en hausse de 4 % par rapport à 2018 » voilà résumée en quelques mots par Georges Seimandi, délégué territorial Rhône-Méditerranée de GRTgaz, le bilan 2019 en Auvergne-Rhône-Alpes.
Cette évolution s’explique par la forte sollicitation de la production d’électricité à partir de gaz dans la région (+66 %), à la moindre disponibilité du parc nucléaire et la baisse de la production hydraulique française en 2019. Mais aussi, pour la première année depuis le fonctionnement de la zone unique en Rrance (Trading Region France), le prix du gaz sur le marché du gros et en effet en forte baisse, côtoyant le prix de référence européen (TTF/Pays-Bas).
En effet, en 2019, le prix moyen du mégawatt-heure (MWh) de gaz au PEG était de 13,6 €/MWh contre 23,2 €/MWh en 2018, passant même sous la barre de 8 €/MWh au mois de septembre. Ainsi, le gaz confirme son rôle de source de production d’électricité flexible, mobilisable rapidement, tout en étant moins émetteur de CO2 et plus compétitif que les autres moyens thermiques (charbon et fioul lourd). Hors production d’électricité, la consommation de gaz dans la grande industrie et les distributions publiques est restée stable.
Un décollage des filières des gaz renouvelables en Auvergne-Rhône-Alpes
Parmi les faits marquants, l’accélération du développement des gaz renouvelables en Auvergne-Rhône-Alpes. Notamment six nouvelles unités de méthanisation raccordées aux réseaux gaziers en 2019, pour atteindre 14 sites en fonctionnement et représentant une capacité totale de production de 119 millions de kWh. Ceci équivaut à la consommation annuelle de 9 300 ménages.
De plus, la région Auvergne-Rhône-Alpes recense 104 des 1085 projets de biométhane enregistrés au registre national des capacités, soit le double de projets par rapport à 2018.
Et pour accompagner cette dynamique, plusieurs acteurs régionaux de la filière biogaz, dont GRTgaz, ont signé en mai dernier, la charte Ambitions Biogaz 2023. Ce partenariat vise à soutenir le développemnt de la méthanisation en s’appuyant sur les atouts de territoire :
- un gisement important de déchets fermentescibles à 90 % agricoles,
- un potentiel de consommation du biogaz à la hauteur du potentiel de production,
- et un important tissu d’entreprises régionales présentes sur toute la chaine de valeur de la filière (bureaux d’études, équipements, PME, ETI, start-up…).
La mobilité gaz : une réponse pertinente au défi de la qualité de l’air
Tout d’abord, la mobilité au Gaz Naturel Véhicule (GNV et bioGNV) a poursuivi sa progression dans la région. En effet en 2019, la consommation de GNV/bioGNV a augmenté de 28 % sur un territoire qui accueille 1/3 des zones à faible émissions et zones à circulation restreinte françaises.
Ensuite, avec 4 stations construites en 2019 et 6 autres en projet, la région Auvergne-Rhône-Alpes dispose désormais de 25 stations d’avitaillement ouvertes au public. Enfin, c’est l’une des plus dynamiques dans le développement du réseau d’avitaillement en gaz carburant.
GRTgaz, un acteur dans l’innovation et l’emploi en Auvergne-Rhône-Alpes
GRTgaz, dans la région Auvergne-Rhône-alpes, emploie 384 salariés, dont 20 alternants, et exploite 3 924 kilomètres de réseau. Côté investissements, l’entreprise a investi dans la région, 37 millions d’euros en 2919, pour entretenir et moderniser son réseau de transport de gaz.
Avec la volonté de renforcer son ancrage régional, GRTgaz s’est engagé dans la démarche TerriSTORY, signée le 29 janvier 2020 aux Assises Européennes de la Transition Énergétique. Cette plateforme collaborative de partage de données permettra aux collectivités de mieux appréhender la transition énergétique, d’en mesurer les potentiels, y compris économiques, et d’identifier les pistes de développement prioritaires.