Bilan positif pour la SATT Pulsalys
Ce mardi 12 décembre, Sophie Jullian, présidente de Pulsalys a présenté le bilan de sa SATT, après 4 années d’existence.
Sophie Jullian, présidente de la Société d’accélération du transfert de technologies (SATT) de Lyon Saint-Etienne, Pulsalys, a présenté son bilan ce mardi 12 décembre. Créée en 2013 par ses trois actionnaires, l’Université de Lyon, le CNRS et la Caisse des dépôts, cette SATT a pour vocation de transférer les technologies issus des laboratoires vers la société civile.
Après 4 années de fonctionnement, Pulsalys peut se targuer d’avoir détecté 449 inventions provenant des laboratoires de recherche de Lyon Saint-Etienne, et d’en avoir financé 105. Elle a également permis la création de 50 start-ups et de 150 emplois.
Un bilan très positif pour Sophie Jullian, qui déclare que Pulsalys est là « pour bâtir le patrimoine de la recherche. » Un patrimoine qui vise à dynamiser la compétitivité économique du territoire sur lequel la SATT intervient.
Des ambitions fortes pour 2020
A l’horizon 2020, Sophie Jullian souhaite passer de 35 à 45 nouveaux projets développés par an et orienter plus de 50% des projets vers la création de start-up. « Nous sommes dans une logique de résultats et non de moyens. Je veux que Pulsalys devienne un acteur incontournable de l’innovation », a déclaré la présidente.
Alors que Pulsalys bénéficie d’un financement de 57 millions d’euros sur 10 ans, une deuxième tranche de 15 millions d’euros vient de lui être accordée, signe que son plan stratégique a reçu la validation institutionnelle.
En 2017, Pulsalys a réalisé un chiffre d’affaires de 2,6 millions d’euros contre moins d’un million l’an dernier, et les signatures de licences d’exploitation ont doublé. La SATT semble avoir de beaux jours devant elle.