Basée à Rillieux, la dernière usine Javel Lacroix pourrait fermer | L’unité de production de vanilline artificielle à Saint-Fons en danger | Alfa Laval divise par deux son siège social Porte des Alpes [Brèves LE]
Produisant 50 000 tonnes d’eau de javel, l’usine Cotelle de Rillieux risque de fermer
L’eau de javel n’a plus vraiment le vent en poupe. D’où la décision annoncée par la direction de la société Cotelle de la fermeture de l’usine de Rillieux-la-Pape avec à la clef le risque de perte près d’une centaine d’emplois.
La direction de Cotelle, société dont dépend l’usine a annoncé le 31 janvier au Comité Économique et Social « l’ouverture d’une procédure d’information et de consultation, à partir du 7 février, concernant un projet de cessation de ses activités. »
Et le groupe qui produit à Rillieux 50 000 tonnes de Javel Lacroix, ainsi que 6 000 tonnes de berlingots d’assouplissant de la marque Soupline, d’ajouter : « si aucun repreneur n’était trouvé dans ce cadre, le site de Rillieux devrait alors être fermé ».
Ce qui pourrait donc signifier la fermeture de cette usine ouverte…en 1903..
« Ce projet est essentiellement lié au déclin structurel des volumes de ventes de produits à base d’eau de javel en France depuis 2018, qui ont connu une baisse de 11% entre 2018 et 2022 » a expliqué la direction à nos confrères de France 3.
Un argumentaire qui ne convainc pas les syndicats : « Oui, il y a une baisse d’activité, mais l’entreprise n’est pas en faillite. On génère des gains à nos actionnaires, on est totalement opposés à cette fermeture de site », a estimé au micro de France 3 Christian Duboizat, délégué syndical CGT.
L’entreprise s’engage à accompagner la transition professionnelle et le reclassement des 104 salariés concernés « et à prendre le temps nécessaire au développement de leurs projets professionnels. »
Photo Javel Lacroix
Située à Saint-Fons, la dernière grande usine de vanilline d’Europe menacée