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Cegid, Esker et Sogelink sur le podium des éditeurs de logiciels d’Auvergne-Rhône-Alpes

Numeum et EY, en partenariat avec Digital League, le cluster régional des entreprises du numérique a mené l’enquête sur les éditeurs de logiciels de la région Auvergne-Rhône-Alpes. Pour opérer un classement en fonction de leur chiffre d’affaires, mais aussi pour déceler leurs forces et faiblesses. Premier constat : avec 1,4 milliard d’euros de chiffre d’affaires réalisé en 2021 contre 1,2 milliard en 2020 et 1,1 milliard en 2019, les éditeurs de logiciels de la région connaissent une croissance très rapide.


C’est d’abord le Lyonnais Cegid, cinquième français, avec 583 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2021 qui s’affiche sur la plus haute marche du podium régional. L’ancienne entreprise de Jean-Michel Aulas reste le n°1 régional.

Suivent ensuite Esker, avec 133 millions d’euros et enfin Sogelink qui s’installe sur la troisième marche du podium avec 108 millions d’euros.

70 000 emplois et atouts

Au total, le numérique pèse désormais 70 000 emplois, dont 20 000 chez les éditeurs de logiciels de la région Auvergne-Rhône-Alpes.

Le tout avec une croissance plus rapide que celle du PIB : de 8 à 9 % par an.

Au rang des atouts, cette enquête permet de mettre en avant la bonne santé du secteur : 96 % des entreprises de logiciels qui ont répondu à l’enquête ont réalisé un bénéfice d’exploitation.

De la sorte, la quasi-totalité des éditeurs a recours à l’autofinancement : ils sont 85 % à s’autofinancer, ce qui constitue indubitablement le signe d’une bonne santé financière.

Ces mêmes entreprises continuent d’ailleurs d’avoir des ambitions fortes de croissance externe : 76 % d’entre elles envisagent même de réaliser des opérations de rachat dans le futur. Peu de secteurs peuvent se targuer d’un tel pourcentage !

34 % à l’international

Autre enjeu : l’international. En 2021, le chiffre d’affaires des entreprises du numérique est de 34 %. Là encore, un ratio important.

Voici pour quelques-uns des nombreux atouts du secteur.

Freins et difficultés

Au rang des difficultés et des freins, figure en bonne place les cyberattaques qui « restent une menace constante pour les éditeurs de logiciels » : 75 % d’entre eux déclarent avoir fait face à une ou plusieurs tentatives d’intrusion dans leurs systèmes informatiques depuis le 1er janvier 2021 !

De même, sans surprise le recrutement et la gestion des talents constituent l’un des problèmes de fond du secteur qui est en tension question embauches.

Néanmoins, la croissance réussit à s’appuyer sur de nouvelles embauches : + 14 % pour les effectifs en 2021, contre + 4 % en 2020, il est vrai, période pandémique.

Cette dynamique devrait se poursuivre puisque 85 % des éditeurs prévoient d’augmenter leurs effectifs…

Bref, porté par une forte demande, le secteur envers et contre tout réussit à faire front. Sa croissance rapide devrait perdurer selon cette enquête…