Chefs d’entreprise, attention : les escroqueries par hameçonnage concernant le chômage partiel se multiplient
C’est un grand classique : les périodes de crise sont celles que préférent les aigrefins pour multiplier les escroqueries.
C’est ainsi que la préfecture du Rhône met en garde les chefs d’entreiirse concernant un regain d’escroqueries par hameçonnage sur Internet ; en s’appuyant sur le fort développement du travail partiel.
Comment cela se passe-t-il au quotidien ?
Les malfrats utilisent des appels téléphoniques et des e-mails frauduleux.
Ils se font passer pour l’Agence de services et de paiement (ASP) et indiquent à l’entreprise qu’elle a bénéficié à tort de l’allocation d’indemnité partielle.
Ils invitent alors cette dernière à reverser le montant sur un compte qui est communiqué par e-mail (avec usurpation).
Le compte communiqué est évidemment celui de l’usurpateur…
Que faire en cas de doute ?
“D’une manière générale, l’Agence de services et de paiement ne communique jamais ses coordonnées bancaires par téléphone ou par e-mail. De même, que ce soit par téléphone ou par e.mail, l’ASP ne vous demandera jamais, ni vos coordonnées bancaires, ni d’effectuer un reversement sur un autre compte que celui sur lequel l’ASP a effectué le versement initial”, précise la Préfecture du Rhône.
Si vous êtes ou avez été confronté à cette situation, ou en cas de doute, vous pouvez contacter l’assistance téléphonique au n° suivant : 0 800 705 800 (n° vert gratuit), afin de signaler votre situation. L’assistance vous précisera les démarches à effectuer.
Si vous avez déjà procédé au reversement demandé par les malfrats, vous serez probablement invité à effectuer un dépôt de plainte auprès des services de Police, afin que l’ASP puisse le cas échéant, et si la situation de votre établissement le nécessite, procéder au versement de l’allocation d’indemnité partielle sur le véritable compte de votre établissement.