Décélération des prix de l’immobilier à Lyon depuis le début de l’année : ils tendent désormais à stagner
Après la vive hausse constatée depuis cinq ans, les prix de l’immobilier ralentissent fortement depuis le début de l’année à Lyon. Un phénomène général constaté dans toutes les Métropoles, Paris compris.
C’est ce que montre l’indice des pris immobiliers de “Meilleurs Agents/Les Echos”.
Ainsi à Lyon, les prix de l’immobilier ne progressent que de 0,3 % depuis le début de l’année, contrastant donc avec l’inflation à deux chiffres au cours des cinq dernières années.
En 2019, la hausse s’établissait à 10,3 %, (par exemple en décembre 2019) selon les notaires de France qui avait alors classé la capitale des Gaules comme championne de France de l’inflation immobilière.
Une légère décélération avait été constatée en 2021, mais les prix avaient continué à s’emballer : selon les Notaires du Rhône, le prix au m² médian avait évolué de 9,5 % en atteignant 3 930 €. Ce même prix a évolué de 5,1 % pour la ville de Lyon avec un prix médian au m² de 5 060 €.
C’est fini, désormais, malgré l’inflation, on note un arrêt quasi-complet de la hausse des prix de l’immobilier à Lyon.
Mieux même dans certaines villes comme Toulouse et Lille, toujours selon l’indice des prix immobiliers de Meilleurs Agents-« Les Echos », les prix reculent carrément de respectivement 0,3 et 0,4 % sur le mois écoulé. Dans le chef-lieu du département du Nord, le repli atteint même 1,6 % depuis le début de l’année.
-2 % sur trois mois
Une stagnation confirmée par un autre Baromètre, celui de LPI-SeLoger, selon lequel, “ le prix moyen par mètre carré de l’immobilier à Lyon atteint 5 589 €. Un prix en très légère hausse de seulement +0,5 % sur un an, mais sur trois mois, le prix au m² à Lyon a même reculé de -2 %.”
Pour ce Baromètre, “sans parler de baisse des prix, il est maintenant clairement établi que les prix immobiliers de Lyon ont atteint un plateau haut. Même si certains arrondissements continuent de voir leurs prix augmenter, les plus chers plafonnent, voire même baissent quant à eux…”
Le paradoxe est que cette décélération des prix se déroule dans le cadre d’une demande immobilière qui reste néanmoins encore soutenue…