En baisse en 2023, l’absentéisme s’établit à un peu plus de 5 %, mais les 30/39 ans les plus concernés par le « burn out »
Après une hausse en 2022, le taux d’absentéisme dans les entreprises a baissé en 2023, atteignant 5,17 %, mais à un niveau toujours élevé, supérieur à celui de 2021 (5 %).
C’est ce qui ressort de l’enquête annuelle du groupe Apicil.
Ce rapport dont c’est la 3ème édition concerne les évolutions sociétales et économiques sur la santé au travail.
Ainsi, en 2023, l’absentéisme en entreprise a atteint un taux de 5,17%, soit une baisse de 0,59 point par rapport à 2022.
Mais, précise Apicil, « ce taux demeure supérieur à celui de 2021 (5 %).
» Par ailleurs, plus d’un quart des salariés (27,46 %) ont bénéficié d’au moins un arrêt de travail au cours de l’année, soit une diminution de 7,67 points, une proportion qui retrouve son niveau de 2021 (27,78 %).
Les 30/39 ans, les plus concernés
Si l’absentéisme baisse pour toutes les catégories d’âge, ce sont les salariés âgés de 30-39 ans qui restent les plus concernés, avec 30,46 % d’entre eux qui ont eu au moins une absence en 2023, en baisse de 8,42 points.
Cependant, ce chiffre est toujours supérieur à toutes les autres tranches d’âge, y compris les seniors.
Depuis les trois dernières années, la cellule médicale d’Apicil constate « une représentation de plus en plus significative des jeunes actifs en arrêt pour dépression ou burn-out. »
Et de préciser : « la tranche des 30-39 ans est particulièrement touchée par les pathologies psychiques, leur proportion passant de 24 % en 2021 à 27 % en 2023. »
En revanche, les collaborateurs de plus de 60 ans présentent la plus faible proportion ayant eu au moins un arrêt de travail dans l’année (19,64 %).