Bond du chômage encore plus fort en Auvergne-Rhône-Alpes qu’au plan national en mars : + 8,7 %

La crise que nous vivons actuellement est inédite. Les chiffres aussi.

On le craignait et c’est arrivé : les chiffres du chômage avaient enregistré une baisse ces derniers mois, mais sont repartis très fortement à la hausse au mois de mars, du fait du confinement et de la mise à l’arrêt de nombreuses entreprises induisant notamment l’arrêt des missions d’intérim, mais pas que.

La brutale dégradation concerne toutes les tranches d’âge. Les publics les plus touchés sont ceux qui recherchent un emploi dans la construction, les services à la personne, l’hôtellerie, le tourisme, le monde du spectacle….

Un autre phénomène est à noter : le fort repli du nombre des demandeurs d’emploi en activité réduite (catégorie B et C)

Au niveau national, le nombre de chômeurs (catégorie A) a enregistré une hausse record sur le mois de mars (+246 100, soit +7,1 %) pour s’établir à 3 732 500 demandeurs d’emploi.

Une hausse déjà conséquente, mais elle est encore plus importante en Auvergne-Rhône-Alpes, puisqu’elle atteint 8,7% sur le mois pour la catégorie A, selon les chiffres publiés sur le site du ministère du Travail.

Ainsi Auvergne-Rhône-Alpes fait partie des régions françaises les plus impactées par la crise.

Sur l’ensemble du premier trimestre, son impact est moins visible, puisque le nombre de chômeurs (catégorie A) a augmenté sur les trois premiers mois de l’année de 1,1 %.
Ce qui représente 375 580 demandeurs d’emploi (+4 140), selon les chiffres de Pôle emploi.
A fin mars, le chômage diminue encore de 0,9 % sur un an, mais il faut craindre que ce chiffre ne sera plus d’actualité le mois prochain, marqué par un mois complet de confinement et un coup d’arrêt à une bonne partie de économie française..