Immobilier : Lyon tendu, les acquéreurs regardent ailleurs dans le Rhône
La FNAIM du Rhône a présenté son bilan semestriel fin janvier. Les chiffres de la chambre syndicale du Rhône confirment une tendance : Lyon devient de plus en plus cher, et les acheteurs se tournent vers le reste du Rhône pour investir.
Immobilier : les acquéreurs se détournent de Lyon pour le reste du Rhône
Le chiffre des Notaires de France avait consacré Lyon comme championne de l’inflation immobilière en décembre dernier : 10,3 % de progression du prix de l’immobilier. Pas étonnant de voir que face à cette augmentation, la tendance de l’immobilier pour les acquéreurs est de se détourner de Lyon pour aller vers le reste du Rhône.
Avec près de 4320 euros du m², la capitale des Gaules fait à présent la nique à Bordeaux pour la deuxième place derrière Paris. Un prix porté par une dynamique toujours excellente. La confiance des ménages, par exemple, a bondi de 17 points entre décembre 2018 et octobre 2019 selon les chiffres de la FNAIM.
Cette confiance s’établit à un niveau presque équivalent à janvier 2018. Juste avant que ne s’amorce une baisse vertigineuse jusqu’en décembre.
Des prix de l’immobilier qui augmentent plus vite dans le Rhône qu’à Lyon
Mais avec un prix aussi élevé au m², Lyon voit d’autres villes lui être préférées question immobilier dans le Rhône. C’est le cas de Villefranche-sur-Saône, et plus généralement du Beaujolais.
Vienne aussi a la préférence des acheteurs. Certains n’hésitent pas à se déporter vers Bourgoin ou encore l’Ain. Des zones qui bénéficient d’une bonne desserte.
Les prix ont d’ailleurs grimpé de 6,8 % pour les appartements et 4,5 % pour les maisons. Une progression plus importante qu’à Lyon (5,7 %) qui pourrait voir se dégager une tendance de décentralisation.
La construction en berne
Les ventes dans l’existant battent leur plein avec plus d’un million de transactions en France dont 27 400 dans le Rhône.
En revanche, ça patine côté construction. La FNAIM a dénombré 11 100 mises en chantier pour l’année 2019. Cela représente une baisse de 13,3 % par rapport à l’année précédente.
Une tendance décryptée dans notre prochain édito à paraître dans la newsletter du 11 février…