L’alternance, fil rouge du Mondial des métiers
La 22ème édition du Mondial des métiers aura lieu du 1er au 4 février prochains, à Eurexpo. Lieu collaboratif de démonstration des métiers, ce salon met de plus en plus l’alternance et l’apprentissage à l’honneur.
Plus de 700 métiers et 62 domaines professionnels seront présentés à partir du 1er février au salon Eurexpo à Lyon dans le cadre du Mondial des métiers. Un événement qui vise à faire découvrir certaines professions aux jeunes et aux adultes en reconversion. Mais qui s’attache aussi à promouvoir la pédagogie par l’apprentissage et l’alternance.
« Avec ce salon, on essaie de lutter contre les préjugés que peuvent subir certains métiers », affirme Stéphanie Pernod-Beaudon, vice-présidente en charge de la Formation professionnelle et de l’apprentissage de la région. « Les jeunes n’ont généralement pas l’occasion de voir ce qu’il se passe dans les entreprises industrielles, donc cet événement est là pour le leur faire découvrir. »
Un salon pour former aux métiers de demain, aux métiers qui embauchent, et pour déconstruire également certains stéréotypes sur l’apprentissage. « L’apprentissage c’est une plus-value, on ressort avec une connaissance pratique du métier, c’est important », souligne Stéphanie Pernod-Beaudon.
Cette année, le Mondial a donc décidé de mettre en valeur l’apprentissage dans la fonction publique, un domaine encore peu exploré. « Nous aurons des représentants des trois fonctions publiques », souligne Patrick Martin, co-président de l’Association Auvergne-Rhône-Alpes pour l’Orientation et la promotion des Métiers (AROM).
Une transition numérique qui impacte 60% des métiers
L’ambition du Mondial des métiers est également de faire découvrir de nouvelles professions, notamment dans le domaine du numérique. « 60% des métiers des dix années à venir n’ont pas encore été inventés ! » affirme Patrick Martin. « Il est donc essentiel d’anticiper ces évolutions et de les présenter concrètement », ajoute-t-il.
60% des métiers dans le monde sont concernés par l’impact du numérique, de la robotisation et de l’intelligence artificielle. « Il faut anticiper pour pouvoir faire face aux changements mais aussi être capable de s’ouvrir à de nouvelles compétences et s’adapter à cette transformation », déclare Patrick Martin.