La biotech lyonnaise Mablink lève 31 millions d’euros pour mener une approche innovante dans la lutte contre le cancer
D’aucuns les ont appelés anticorps « furtifs », voire encore « missiles » !
Mablink, une biotceh lyonnaise veut révolutionner la lutte contre le cancer grâce à une nouvelle génération d’anticorps conjugués (ADC). E
Elle vient de lever pour ce faire, 31 millions d’euros pour porter son principal candidat médicament – MBK 103 – en phase clinique.
Pour parvenir à cette somme, le tour de table a été large : il a été mené par Sofinnova Partners et Mérieux Equity Partners, avec la participation de ses investisseurs historiques,
Après un tour d’amorçage de 4 millions d’euros mené un an auparavant, Mablink entend désormais entrer dans une nouvelle dimension.
Il s’agit désormais de permettre à la société lyonnaise « d’augmenter de manière importante ses capacités d’investissements en recherche et développement, mais aussi de recruter des profils chevronnés » selon Florian Denis, directeur d’investissement chez Elaia, un des investisseurs de la biotech.
Mablink dont le co-fondateur et directeur général est Jean-Guillaume Lafay est en effet une société de biotechnologie qui cherche à apporter de nouvelles et meilleures solutions thérapeutiques aux patients atteints de cancer dont les besoins ne sont pas satisfaits par les traitements actuels.
L’entreprise lyonnaise avait fait partie en 2019 d’un groupe de six pépites ayant obtenu le label French Tech Seed : un fonds destiné à fournir un effet de levier à l’investissement privé dans les entreprises technologiques en phase dite de post-maturation, et de moins de trois ans. Objectif atteint avec cette nouvelle marche franchie par Mablink.
Créée à Lyon en 2018, Mablink emploie actuellement vingt-trois salariés.
Photo (Mablink) : Jean-Guillaume Lafay.