La Métropole adopte un budget de 4 milliards
C’est un budget maîtrisé,
assure Bruno Bernard, le président de la Métropole. Et ce, dans un contexte financier tendu, entre recettes de TVA incertaines et baisse des Droits de mutation (DTMO) liée à la crise immobilière. Sachant que la Métropole table sur une hausse de la taxe foncière des entreprises pour compenser. Résultat, la gouvernance a réussi a faire voter un budget primitif de 3,927 milliards d’euros, soit 100 millions d’euros de plus par rapport à 2023.
Près d’un milliard pour le social
Les dépenses sociales arrivent au premier rang des priorités de l’institution qui alloue près d’un milliard d’euros – 934 millions en 2024 contre 908 millions en 2023- , avec entre autres 15,6 millions supplémentaires, en direction du Revenu de solidarité active (RAS), de l’Allocation personnalisée d’autonomie (APA) et de la Prestation de compensation du handicap (PCH).
Sans grande surprise, la Métropole maintient aussi son aide aux questions liées au développement durable. n montant d’investissement important (755 M€), correspondant aux besoins du territoire et à la nécessité d’accélérer sa transition écologique : projets de mobilités actives, d’urbanisme et de production de logements abordables, accueil et décarbonation d’entreprises industrielles, construction et rénovation de collèges.
Le budget alloué au développement économique, à la ville intelligente et à la politique numérique représente 44,1 M€ de dépenses (43,9 M€ en 2023). Il vise à accompagner les grandes transformations écologiques et sociales du territoire. Les crédits d’investissement s’élèvent à 22,7 M€.
In fine, avec 263 M€, l’autofinancement consolidé de la Métropole diminue entre 2023 et 2024 mais reste conséquent pour la collectivité. Quant à la dette, elle s’élève à 1 449,2 milliard, au 1er janvier de cette année, contre 1,67 milliard il y a un an jour pour jour.