La société lyonnaise Artprice veut devenir une société d’enchères en ligne : le titre flambe
Un article du quotidien économique « La Tribune » a mis le feu à l’action de la société lyonnaise d’information sur les cotations du marché de l’art (+ 69 % au cours de la seule journée du jeudi 7 avril !), Artprice, basée à Saint-Romain-au-Mont d’Or, près de Lyon. La société dirigée par Thierry Ehrmann pourrait, selon le journal, bénéficier à plein d’une directive européenne autorisant les enchères d’œuvres d’art en ligne, avec à la clef la perspective d’une très importante hausse de son chiffre d’affaires. Et parallèlement de son résultat…
L’action Artprice.com a flambé le jeudi 7 avril, et ce, dans de très gros volumes d’échanges. Et ce n’est sans doute pas terminé.
La raison de cette flambée : un article du quotidien économique « La Tribune » laissant augurer une « incroyable croissance à quatre chiffre attendue en 2012 » pour la société de Saint-Romain-au-Mont-d’Or, près de Lyon, spécialisée dans les banques de données sur la cotation et les indices de l’art.
Jeudi 7 avril à la clôture, le titre affichait un bond spectaculaire de près de 69 % à 14 euros. Près de 890 000 titres , soit 14 % du capital étaient échangés dans la journée !
La société qui est dirigée par le médiatique Thierry Ehrmann (bien connu pour sa « Demeure du Chaos ») a renoué avec la croissance en 2010 avec un chiffre d’affaires de 5,39 millions d’euros, soit une hausse de 11 %.
Le Pdg d’Arprice compte tirer profit en 2011 de l’essor des smartphones et tablettes des clients nomades, qui « représenteront près de la moitié des connexions internet et vont permettre de doubler le chiffre d’affaires internet », précise La Tribune.
Mais la véritable raison de l’explosion annoncée des ventes d’Artprice devrait survenir en 2012, avec la « place de marché normalisée » d’Artprice, devenue gratuite depuis septembre 2010.
Le quotidien économique explique qu’avec la réforme des ventes aux enchères qui transposera en France la directive européenne sur les enchères électroniques, « la PME numérique deviendra une Maison de vente aux enchères en ligne percevant un taux de commission (4,5 %) sur des volumes importants [d’]environ 2 milliards d’euros ». Ce qui donnerait effectivement un chiffre d’affaires de 90 millions d’euros, soit une croissance de plus de… 1 500 % par rapport à 2010 ! Avec un résultat net susceptible de suivre le même chemin, si ce scénario rose pour le patron lyonnais se confirme.
Photo (DR) : Thierry Ehrmann, Pdg d’Artprice, leader sur les données sur les cotations du marché de l’art dans le monde.
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