La start-up Magnisense reçoit un financement d’1,2 million de Bpifrance
Magnisense est une start-up médicale qui se développe très vite et a besoin d’importants financements.
Elle vient de recevoir 1,2 million d’euros de la part de la Banque Publique d’investissements (Bpifrance) pour pouvoir développer ses tests de diagnostic d’urgence pour les maladies cardio-vasculaires, notamment l’infarctus du myocarde : le projet MI2.
Ces tests utilisent des biomatériaux magnétiques : ils répondent aux attentes des urgentistes et cardiologues hospitaliers en leur permettant de réaliser des dosages quantitatifs et sensibles de marqueurs cardiaques.
Le marché sur lequel évolue cette start-up médicale est vaste : avec 17 millions de décès par an et 24 millions d’ici 2030, les maladies cardiovasculaires sont l’une des premières causes de mortalité dans le monde.
Face à l’augmentation importante des accidents cardio-vasculaires et aux coûts directs et indirects associés, il existe un vrai besoin médical pour réaliser des tests d’urgence rapides, robustes, portables et économiques : c’est ce à quoi s’est attelée Magnisense.
Cette société qui fait actuellement beaucoup parler d’elle a été fondée par l’inventeur de la technologie et actionnaire de la société, le chercheur russe Petr Nikitin de l’Institut général de physique de Moscou et un groupe de « business angels », parmi lesquels Daniel Bernard et Jean-Patrick Voisin.
Son siège est à Paris, mais elle a inauguré le 30 janvier dernier, sur 300 m2 son laboratoire de Recherche&Développement : » Le campus « , à Dardilly dans la banlieue ouest de Lyon.
Un investissement de 3 millions d’euros dans le but d’accélérer la mise sur le marché de ses tests de diagnostic d’urgence.
Dix personnes, essentiellement des biologistes, travaillent au sein de ce laboratoire sur les marqueurs cardiaques.
L’objectif de sa directrice générale, Lyse Santoro, est de mettre ce produit sur le marché en 2016, après des essais conduits en partenariat avec l’hôpital Lariboisière à Paris et les hôpitaux Lyon Sud.
Les prochains mois seront consacrés à l’enregistrement du produit, sa certification et à son industrialisation.
Magnisense prévoit par ailleurs de faire appel à des sous-traitants régionaux en Rhône-Alpes.
La start-up médicale qui est membre de Lyonbiopole, a obtenu en décembre 2014 le label EIP (Entreprise innovante des pôles) décerné par un comité de professionnels du capital-investissement.