L’appel à projets de la Cité de la Gastronomie au Grand Hôtel-Dieu à Lyon a fait recette : ils sont très axés nutrition/santé, environnement…
On se souvient lors de la relance l’automne dernier de la Cité de la Gastronomie de la grande réussite du mois consacré à la gastronomie japonaise.
S’appuyant sur un succès bien nécessaire après l’échec de la Cité de la Gastronomie première mouture qui avait amené sa fermeture, la Métropole de Lyon, gestionnaire des lieux a lancé un appel d’offres d’offres en fin d’année dernière pour créer des animations tout au long des mois et des années à venir.
Cet appel d’offres a reçu 24 candidatures, tandis que 15 projets ont été retenus.
« Dans le cadre de sa stratégie alimentaire, la Métropole de Lyon veut faire de la Cité Internationale de la Gastronomie un lieu d’éducation au goût et ouvert à toutes et tous. Nous avons souhaité que des associations du territoire puissent faire vivre cette ambition et proposer des animations collectives au grand public dans ce lieu exceptionnel. C’était l’objectif de l’appel à projets lancé en janvier dernier, et nous nous réjouissons de l’engouement qu’il a suscité », a expliqué Jérémy Camus, lice-Président de la Métropole de Lyon délégué à l’agriculture, l’alimentation et la résilience du territoire.
La Métropole entend aussi mettre les moyens pour ces projets puissent voir le jour: « Au-delà de la mise à disposition gratuite des lieux, la Métropole de Lyon est susceptible d’accompagner financièrement les différents projets, par une subvention pouvant aller jusqu’à 20 000 euros et 80 % du coût global de chaque projet. » Ce qui ne peut bien évidemment que les conforter.
Il a d’ores et déjà été décidé que que 8 projets bénéficieront d’une subvention, pour un montant total de 94 000 euros. Les 7 autres bénéficieront de la seule mise à disposition des espaces de la de la Cité de la Gastronomie.
Aperçu des projets retenus
Quels sont donc les projets retenus ? Il s’agit de trois projets d’expositions ; de huit projets d’évènement ; de cinq projets d’animations et de six projets d’ateliers de cuisine.
Par exemple, avec l’intitulé « Folle Farine », l’un d’entre eux est piloté par la Fédération des entreprises de boulangerie qui « a pour vocation de représenter et défendre les métiers de la boulangerie et de la pâtisserie.
Dénommé « Festin, le festival des cultures alimentaires » et proposé par l’association Bellebouffe un autre projet a pour objet de favoriser l’accès et l’engagement du public à une alimentation qualitative, durable et solidaire par le biais de l’animation et la transmission de connaissances. »
Lyfe à Ecully (Institut Paul Bocuse) s’est mis dans la boucle et est présent dans deux projets. Le premier s’intitule « Mon enfant est un mangeur difficile : pourquoi et que faire ? «, marqué par une expo dans l’espace actuel Miam Miam : elle se déroulera en octobre 2023.
Lyfe proposera également l’organisation d’un symposium intitulé « Altered Taste International Symposium 2023 » .
Seront ainsi proposés à des scientifiques, professionnels de l’alimentation, chefs cuisiniers des conférences et tables rondes dans la salle gastronomie de la Cité internationale de la gastronomie de Lyon.
Un « Job dating apprentissage/emploi dans les métiers de bouche et de la gastronomie » sera également proposé par la Chambre des métiers et de l’artisanat Auvergne-Rhône-Alpes.
Cette liste est loin d’être exhaustive.
Cela suffira-il à faire revenir les visiteurs à la Cité de la Gastronomie ?
On peut regretter que dans le lot-pour l’instant du moins- il n’existe pas un projet de découverte de la gastronomie d’un autre pays, comme ce fut le cas du récent et passionnant mois du Japon ; donnant une aura à cette Cité qui se veut internationale…
On en saura en tout cas plus en septembre lorsque sera présentée la programmation complète.
-À noter que la Cité Internationale de la Gastronomie de Lyon sera fermée du 14 août au 13 septembre pour maintenance.
Photo-Dégustations lors du mois du Japon à la Cité de la Gastronomie du Grand Hôtel-Dieu à Lyon.