LDLC conserve une vingtaine de boutiques ouvertes
Le e.commerçant lyonnais de matériel informatique et high tech, a la particularité d’avoir, à côté de ses sites de e.commerce, des boutiques en dur. Au total, une cinquantaine en France.
Or, avec les pharmacies, les boulangeries ou les magasins agro-alimentaires, en cette période de confinement, ces boutiques ont le droit de rester ouvertes.
C’est important par ailleurs car avec l’usage intensif de l’Internet en cette période de confinement, beaucoup de particuliers, comme des TPE ou PME qui n’ont pas de services informatiques pourraient rencontrer des problèmes, à même d’être réglés, certes virtuellement, mais aussi à travers des boutiques qui seraient-relativement-faciles d’accès.
Rappelons par exemple qu’Apple a fermé tous ses AppleStore dans le monde entier, avant même le confinement (mais sauf en Chine en train de sortir de la crise), dans le monde entier ; et ce, au minimum jusqu’au 27 mars.
Olivier de la Clergerie explique qu’une vingtaine de boutiques sur un parc de cinquante sont actuellement ouvertes. « Celles qui ne sont pas ouvertes, c’est soit parce qu’elles sont en franchise et que pour des raisons de sécurité sanitaire, le franchisé a préféré rester fermé, mais ce peut être aussi parce qu’elles sont trop petites pour pouvoir mettre en pratique les gestes barrières. »
Priorité aux professionnels
Dans les boutiques ouvertes, les clients ne rentrent pas à l’intérieur.
Après avoir effectué la queue avec le mètre de distance préconisé, les clients restent sur le seuil de la porte où les vendeurs se relaient pour leur fournir les produits demandés.
Dans ce cadre, « priorité est donnée aux cas d’urgence, aux professionnels… »
80 % des salariés en télétravail
« Près de 80 % des salariés sont en télétravail; soit plus de 500 personnes, sur un effectif de 900 », précise Olivier de la Clergerie.
Il ajoute : « il reste peu de monde au siège : de trente à quarante personnes pour des tâches qui ne peuvent être délocalisées, mais avec toutes les mesures de sécurité préconisées. Il s’agit de la réception et de la préparation des commandes, les relations clients, notamment… »
Pour le reste, même si « obligatoirement nous fonctionnons en mode quelque peu dégradé, la distribution et la gestion en SAV de matériel informatique aux particuliers et l’aide aux entreprises dans l’accès au matériel nécessaire au télétravail, fonctionnent normalement », décrit le directeur général de LDLC.
L’ensemble des activités de distribution en ligne sont donc opérationnelles. « Les stocks actuels doivent permettre de satisfaire la demande. » Pas de problème non plus jusqu’à présent avec les transporteurs.
« Nous essayons de nous adapter au mieux, d’être réactif par gros temps. Pour nous, il s’agit d’assurer la continuité : mon souhait n’est pas que le pays s’arrête… », lance Olivier de la Clergerie