LDLC et l’Asvel signent le plus gros contrat de naming du basket français
Partenaires depuis six ans, l’Asvel et LDLC viennent de signer le plus gros contrat de naming du basket français. Le club lyonnais prendra pour les dix prochaines années le nom LDLC-Asvel.
A l’appui de ses ambitions européennes, l’Asvel vient de signer un contrat de naming avec le e.commerçant lyonnais de produits high tech, LDLC : un millier de salariés dont la majeure partie est basée à Lyon et près de 500 millions d’euros de chiffre d’affaires.
Le club de Lyon-Villeurbanne, qui évolue en Elite (en l’occurrence, la 1ère division) et fêtera l’an prochain son 70e anniversaire, prendra pour les dix prochaines années le nom LDLC-Asvel. « C’est un moment important pour le club, une nouvelle étape pour le rendre plus moderne. Nous sommes vraiment contents de nous associer avec la marque LDLC qui a une réussite énorme », a déclaré enthousiiaste le président et actionnaire majoritaire, le basketteur Tony Parker
Le fondateur de LDLC Laurent de la Clergerie a rappelé que son entreprise était partenaire de l’Asvel « depuis six ans ».
Pour Gaëtan Müller, directeur général de l’Asvel, les deux alliés « ont le projet commun de conquérir l’Europe ».
« Nous devons intégrer l’Euroligue la saison prochaine. Nous jouerons cette année l’Eurocoupe où 12 clubs sur 24 ont un contrat de naming et la proportion est identique en Euroligue », a ajouté Gaëtan Müller. Selon lui, ce contrat « est le plus gros de l’histoire du basket français et de très loin ». On n’en connaît cependant pas le montant précis…
Selon une source proche du club rhodanien, il serait évolutif au fil des dix ans du contrat et représenterait entre 8 % et 9 % du budget de l’équipe qui affichera 9 millions d’euros lors de la saison 2018-2019.
Cet accord de « naming » s’accompagne de la création d’un nouveau logo pour LDLC-Asvel.
Il ne concerne que l’équipe masculine et pas le Lyon-Asvel féminin, également présidé par Tony Parker et pour lequel il forge aussi de grandes ambitions.