Le premier accélérateur pour start-up du sport business s’apprête à voir le jour au Matmut-Stadium à Lyon

Richement dotée de clubs sportifs de haut niveau, la ville de Lyon n’avait pas encore d’accélérateur de start-up évoluant dans l’écosystème sportif.

Cette lacune sera comblée dès le mois de mars prochain. Le club de rubgy, le LOU, son actionnaire, le groupe GL events, ainsi que le Crédit Agricole Centre-Est ont uni leur force pour créer un tel accélérateur naturellement dénommé “Le Pack” puisque on sera en terre rugbystique, car installé dans le stade de Gerland.

Cet accélérateur correspondait à un besoin. S’il est un loisir, le sport en France est aussi un business qui pèse un chiffre d’affaires global de 37 milliards d’euros, soit 2 % du PIB et encore 275 000 emplois. Un secteur en croissance permanente.

Le LOU et GL events apportent à ce nouveau “Pack” les locaux situés au sein des Jardins du parc du stade Tony Garnier où sera installé cet accélérateur.

Yann Roubert, le président du LOU Rugby explique que l’idée d’un accélérateur est née du partenariat opéré déjà avec plusieurs start-up lors du réaménagement du stade Tony Garnier avec toutes ses annexes.

Un manager start-up de référence

De son côté, c’est le Crédit Agricole Centre-Est qui assurera le gestion au quotidien de cet accélérateur qui accueillera dans un premier temps douze start-up du sport business. Le choix de la banque verte s’explique par la forte expertise de cette dernière en matière d’incubateurs ou d’accélérateurs puisqu’elle en créé pas moins de trente-six, organisés en réseau dans toute la France.

Celui de Lyon est installé au sein du campus de Crédit Agricole Centre-Est à Champagne au Mont-d’Or.

Au sein de cet accélérateur, les entreprises bénéficieront d’un manager start-up de référence qui les accompagnera dans leur parcours prévu pour durer deux ans, “avec bienveillance, mais sans concession”, dixit Raphaëlle Comby, la directrice du “Village by CA” de Champagne-au-Mont-D’or qui va aussi driver cet accélérateur sportif.

Un appel d’offres est d’ores et déjà lancé. Il sera clos le 5 mars. Le jury se réunira sitôt après pour rendre son verdict. Les start-up pourront alors intégrer l’accélérateur.

La première promotion devrait être en place le 1er avril 2021

Quelles sont les conditions exigées des start-up pour intégrer cet accélérateur ?

Le champ choisi est vaste : il va du domaine de la nutrition/santé, en passant par le e.sport, la “fan expérience” (comment accompagner l’activité des fans ; voire encore les enceintes sportives intelligentes (smart arenas) ; ou tout ce qui tourne autour des données (big data) et de leurs analyses, un vaste champ dans le monde du sport amateur ou professionnel.

L’assurance d’un vaste réseautage

Outre le coût mensuel peu onéreux d’un poste de travail au sein du “Pack”, situé à 250 euros par mois et l’accompagnement mis en œuvre, les start-up pourront bénéficier de trois trois réseaux différents, c’est du moins ce qu’on assuré Christophe Cizeron (directeur général de GL events Venues), Yann Roubert (président du LOU) et Raphaëlle Comby (gérante du Village by CA du Crédit Agricole Centre-Est). Le premier tournera autour des métiers de l’événementiel, le second composé des 400 partenaires de toutes tailles et de toutes sortes d’activités est celui du LOU Rugby ; et enfin, le 3ème réseau dont pourront bénéficier les start-up, est constitué de tout l’écosystème financier et des investisseurs potentiels dont est entouré le Crédit Agricole.

Par ailleurs, l’accélérateur lyonnais aura son propre réseau de partenaires qui commence à s’ébaucher, avec déjà dans ses rangs, la Banque Publique d’investissement (Bpi), mais aussi Nutrisens et mycoach.

Comme pour le Village by CA de Champagne au Mont-d’Or, il n’y a pas d’obligation d’une présence de la banque au sein du capital des start-up choisies. Mais bien évidemment, le canal de financement privilégié de ces start-up passera par la banque verte…