Le Salon du Made in France fait escale pour la 1ère fois à Lyon

Il s’installe à La Sucrière dans le quartier de la Confluence., les 6 et 7 mai prochains. Le MIF, le Salon du Made in France fait escale à Lyon, après avoir connu le succès à Bordeaux (photo) et à Paris, en 2022.

La conceptrice de ce salon, Fabienne Delahaye annonce 150 exposants et escompte pas moins de dix mille visiteurs.

On verra s’ils sont au rendez-vous.

Pour elle, la grande variété des exposants proposés devrait concourir au succès de cette première édition : mode, accessoire, maison et déco, gastronomie, etc.

Pourquoi un tel salon ? « Consommer made in France, c’est préserver les emplois, les savoir-faire et préserver l’environnement », explique la fondatrice de ce salon.

Et d’expliquer l’élément déclencheur qui l’a amenée à organiser cette manifestation : « C’est en regardant sur une chaîne de télévision une énième émission relative à la désertification des territoires et à son corollaire, le taux de chômage important dans les régions anciennement industrielles et victimes de délocalisations que l’idée m’est venue. »

Et de préciser : « Ce salon veut promouvoir les savoir-faire des entreprises qui fabriquent en France et qui ainsi participent à créer de la richesse et de l’emploi sur le territoire. »

Et de lancer un petit tacle à la mairie de Lyon : « Le Made in France est plus que jamais un sujet d’actualité : je pense notamment à l’affaire des doudounes made in Bangladesh achetées récemment par la mairie de Lyon. Et ce, alors même que « Tranquille Emile », une entreprise de la région qui exposera à la Sucrière fabrique ce type de produits sur notre territoire. C’est vraiment absurde. »

« Tranquille Emile n’a même pas été consulté…»

 

Mais quid de la question prix ?

Pour Fabienne Delahaye, « les acheteurs publics ont beau jeu de mettre en avant les problématiques de prix et de volumes : « Tranquille Emile » n’a même pas été consulté et n’a donc pas pu se positionner sur un appel d’offres. »

Et d’ajouter : « Certes les capacités de production en France sont encore limitées, mais seulement parce que les industriels manquent de volumes pour investir. C’est le serpent qui se mord la queue ! »

Et de conclure, « au contraire, c’est acheter made in Ailleurs qui peut nous coûter très cher : savons-nous ce que coûte à chacun d’entre nous et chaque année, la perte de nos emplois, de nos savoir-faire, de nos industries ? »

-Salon du made in France (MIF), les 6 et 7 mai 2023, à la Sucrière, 49/50 quai Rambaud ) Lyon, 2ème arrondissement. Horaires : 10 h/19 h, samedi ; 10 h/18 h, dimanche. Entrée gratuite sur inscription en ligne, sinon 10 euros la place, montant remboursé lors du 1er achat : https://www.mifexpo.fr