Les bateaux-taxis électriques et bientôt hydrogène, Sea Bubbles repris par un fonds d’investissement lyonnais
La précédente municipalité lyonnaise ne s’était pas jetée à l’eau… Malgré quelques tentatives à titre de tests, les bateaux-taxis rapides électriques car dotés d’un foil et qui prochainement fonctionneront à l’hydrogène de la start-up régionale ne circulent toujours pas ou pas encore sur le Rhône et la Saône.
Ils ont finalement trouvé refuge sur les rives du lac d’Annecy depuis 2020.
Mais peut-être vont-ils faire leur retour à Lyon ? Seabubbles vient en effet d’être repris par le fonds d’investissement privé Lyonnais Mediapps Innovation. Un fonds qui a “pour vocation d’accompagner les entreprises leaders de demain en développant le potentiel de leurs projets innovants.”
Sa méthode : aligner la stratégie de développement au management opérationnel et de les préparer au marché mondial.
Ce changement d’actionnaire qui correspond parallèlement au départ d’Alain Thébault, le créateur de Seabubbles, “va permettre d’accélérer le programme d’embauches, avec l’arrivée de trois nouveaux collaborateurs”, signale la start-up.
Jean-Marie Nicot-Berenger, le directeur général de SeaBubbles, l’assure : « Grâce à Mediapps, nous avons pu lancer l’industrialisation de notre premier modèle « Limousine » à hydrogène.”
Et d’ajouter : “ Mediapps nous permettra également d’ouvrir l’accès aux marchés internationaux ciblés, et de développer, dès cet automne, d’autres modèles sur lesquels nous travaillons déjà ».
Ainsi après son premier modèle 100 % électrique à quatre places qui avait été testé à Lyon, l’équipe de développement travaille sur une version à huit places “afin de s’implanter dans le domaine de la mobilité douce urbaine.” Avant, ensuite, donc, un modèle avec pile à combustible. L’objectif est “de produire les deux premiers véhicules à hydrogène en décembre 2021.”