Les Gratte-Ciel de Villeurbanne bientôt réhabilités !
La SVU vient d’ouvrir son capital, à hauteur de 200 millions, à cinq acteurs majeurs, à savoir : la Métropole de Lyon, la Caisse des Dépôts, Action Logement Immobilier, la Caisse d’Epargne Rhône-Alpes et la Chambre de Commerce et d’Industrie de Lyon Métropole Sant-Etienne Roanne. Objectif : réhabiliter et redynamiser économiquement le quarter historique des Gratte-Ciel, et le centre ville de manière globale.
D’un point de vu économique, la volonté affichée est de promouvoir le commerce et les services. Dans le détail, Le plan stratégique prévoit l’engagement de 64 M€ d’investissement dans les commerces et services avec notamment :
– L’acquisition et la gestion des nouvelles surfaces commerciales de la Zac Gratte-Ciel centre-ville, à travers la filiale Gratte-Ciel Développement (GCD) déjà constituée : 17 000 m2 de surfaces commerciales supplémentaires, 40 nouveaux commerces, un mix équilibré entre grandes enseignes et indépendants ;
– La construction des Contreforts Gratte-Ciel, nouvelle locomotive commerciale déployée sur 2 500 m2 de commerces et de bureaux en étages. Le montant de l’investissement est de 8,5 millions. La livraison du projet est prévue pour fin 2026.
Toujours au registre économique, la plan se fixe autour des questions immobilières. Baptisée Totem, une nouvelle foncière dédiée au développement économique est constituée en partenariat avec la Caisse des Dépôts et la CCI. Deux projets représentant 19 000 m2 de surface sont d’ores et déjà ciblés pour un montant d’investissement de 42 M€ :
– Le développement d’un hôtel d’activités de 13 500 m2 : Workshop ;
– La construction du pôle économique de Croix-Luizet dans le quartier en renouvellement urbain des Buers, un programme mixte de 5 500 m2 adressé aux entreprises artisanales et petites industries.
Une enveloppe de 20 M€ est par ailleurs fléchée pour des réserves foncières dans l’objectif de préserver et préparer les usages productifs de la ville de demain. Il s’agit également de concourir à la sobriété foncière et à la limitation de l’artificialisation des sols dans le cadre du ZAN (zéro artificialisation nette).
In fine, le plan de SVU prévoit une valorisation du patrimoine historique et un développement des logements sociaux. Le tout pour une enveloppe de 50 millions d’euros.