L’Olympique Lyonnais va payer une partie du salaires des joueurs, mais aussi de l’encadrement en actions OL…
Jean-Michel Aulas et son équipe ont trouvé le moyen de pallier le contrecoup financier de la crise et notamment le poids important des salaires des joueurs qui pèse de manière importante dans les frais fixes. Des salaires dont certains dépassent plusieurs centaines de milliers d’euros par mois.
« De nombreuses réunions ont été organsiées ces trois dernières semaine et la direction générale de l’OL a trouvé un accord avec une partie des acteurs de ses groupes professionnels, aussi bien féminin que masculin », explique la direction.
Cet accord consiste consiste à convertir en actions d’OL Groupe, une partie de leur rémunération, à hauteur de 5 à 25 % du salaire, selon l’importance de ce dernier.
Et ce, à partir du mois de février. Une conversion d’une partie du salaire en action qui pourrait se prolonger jusqu’au mois de juin.
D’après la direction, 50 % des effectifs ont accepté le deal, se félicitant « de l’excellent état d’esprit qui règne au sein du club. »
« L’équipe féminine et un un certain nombre de joueurs ont d’ailleurs déjà participé à une réduction des salaires », détaille la direction. Cette fois, ce n’est pas de cela dont il s’agit.
Quelle conséquence pour le cours de Bourse ; et est-ce une bonne affaire pour les joueuses et les joueurs ?
D’abord la direction assure que cette opération n’aura « pas d’effet dilutif significatif », bref, l’augmentation du nombre d’actions créées serait trop faible pour peser à la baisse sur le cours.
Ce peut même être une bonne affaire à terme pour les joueurs et l’encadrement du club payé pour partie en action.
En recul de 11 % depuis un an et en hausse de près de 4 % à 2,25 euros depuis le 1er janvier (cours du 9 mars), celle-ci est actuellement à un niveau particulièrement bas..
Les perspectives d’avenir de l’OL, actuellement dans une bonne passe, tant en matière de championnat de Ligue 1 que de perspectives de Coupe européenne sont à même de faire monter l’action, même s’il ne faut pas s’attendre à une flambée. Il faut y ajouter la résilience économique du club mise en avant par Jean-Michel Aulas, lors de la présentation des résultats semestriels de l’exercice.
En Bourse, il n’y a jamais de certitude, mais ce peut donc être un bon investissement. En tout cas meilleur que pour ceux qui ont acheté à l’introduction à 24 euros, en février 2007, et qui se sont retrouvés au fil des années avec un cours ensuite au plancher…
Illustration : le cours de Bourse d’OL Groupe, depuis son introduction en Bourse en 2007.