Lutte contre la maladie du “foie gras” : la biotech lyonnaise Poxel a réalisé avec succès une augmentation de capital de 17,7 millions d’euros
La biotech lyonnaise Poxel, vient de réaliser avec succès à une augmentation de capital de 17,7 millions d’euros. La société est positionnée dans les traitements des maladies métaboliques comme le diabète de type2 ou la maladie de NASH. L’objectif de cette opération est d’accélérer les travaux sur 2 traitements liés à la maladie de NASH, appelée aussi maladie du “foie gras”
Cotée en Bourse, la société Poxel vient de placer avec succès 2 358 483 actions d’une valeur nominale de 0,02 euro destinée à des investisseurs aux États-Unis et en Europe, et auquel a pris part l’actionnaire historique de la biotech lyonnaise, Bpifrance Participations, à travers son fonds « Large Venture ».
« Les fonds levés dans le cadre de cette opération vont nous permettre d’accélérer le développement clinique du PXL770 et du PXL065 dans le traitement de la NASH, de poursuivre nos programmes de développement dans d’autres maladies métaboliques, et de financer les besoins généraux de la Société », se féliciite Thomas Kuhn, directeur général de Poxel.
Appelée communément “maladie du foie gras humain » ou « maladie du soda », la maladie de NASH est pour nombre de médecins le « fléau du siècle » qui provoque plus de morts que l’alcool.
NASH est l’acronyme de « non-alcoholic steatohepatitis », qui signifie stéatose hépatique non alcoolique. Comme son nom l’indique, cette maladie du foie n’est pas la conséquence d’une consommation d’alcool excessive : elle est uniquement liée à une alimentation trop riche en graisses et en sucre.
Pourtant, comme cela peut être le cas de l’alcoolisme, cette maladie peut entraîner une fibrose, une cirrhose ou encore un cancer du foie.
Aux Etats-Unis, six millions de personnes souffrent du NASH.
Les deux traitements en cours de cette maladie mis au point par Poxel sont en attente des résultats de phase 2.
A 8,40 euros, l’action Poxel est en recul de 31 % depuis le 1er janvier et de + 20 % sur un an.
La poursuite de bons résultats autour des traitements du NASH qui ouvriraient un marché considérable pourraient reconduire le titre Poxel à la hausse.
Photo : Thomas Kuhn, directeur général de Poxel.