Lyon Parc Auto : vers une rénovation des parkings Cordeliers, Saint-Jean et Hôtel-de-Ville
Lyon Parc Auto, principal réseau de parkings lyonnais fête ses 50 ans. Depuis 2014 et l’arrivée de Louis Pelaez au poste de président, la société s’est engagé dans de nombreux projets concernant la mobilité et espère démultiplier son activité à Lyon.
Lyon Parc Auto (LPA), principal acteur de la mobilité à Lyon, fête ses 50 ans cette année. Son président, Louis Pelaez, ainsi que plusieurs de ses collaborateurs se sont montrés ravis de revenir sur les projets qui ont marqué l’histoire du réseau de parkings et ont évoqués leurs divers projets pour l’avenir concernant la mobilité en ville.
Un réseau de parkings qui s’engage dans les problématiques de mobilité
Tout en se montrant satisfait, Louis Pelaez a tenu a préciser que le réseau de parkings de Lyon Parc Auto était l’un des plus rentables en termes de stationnement en France, voire en Europe. En 2018, Lyon Parc Auto avait réalisé 56 millions d’euros de chiffre d’affaires. Au 31 décembre de l’année dernière, LPA estimait sa dette à 40 millions d’euros. « Il y a 10 ans, nous avions une dette dépassant les 100 millions d’euros et d’un chiffre d’affaires bien inférieur à celui que nous réalisons aujourd’hui », indique Louis Pelaez.
Le président de LPA a prononcé cette dernière phrase en amorce d’un bilan provisoire de son mandat débuté en 2014. Il indique que sa mission était d’être un « fer de lance » de l’innovation dans la mobilité en ville.
Depuis 2014, Lyon Parc Auto s’investit dans une multitude de projets concernant à la fois l’autopartage, les avancées technologiques liées au stationnement ou encore la sensibilisation du public vis-à-vis d’une mobilité responsable et moins polluante. Également depuis cette année-là, le nombre de collaborateurs de LPA a augmenté passant de moins de 170 à 198 selon les chiffres donnés.
Parmi les projets actuels, Lyon Parc Auto travaille sur l’installation de la 4G dans l’intégralité de ses parkings, ainsi que sur les robots chargeurs de voitures électriques.
Plusieurs parkings, dont le Parc République sur la Presqu’Ile et le Parc La Fosse aux Ours vers les quais de la Guillotière. Lyon Parc Auto voudraient continuer à développer la décoration de leurs parkings à travers des expositions temporaires présentant principalement des œuvres d’art contemporain.
D’autres projets touche-à-tout pour l’avenir
Afin de préparer l’avenir, Lyon Parc Auto travaille notamment la rénovation des parkings les plus anciens. Parmi ces parkings, on compte principalement ceux des Cordeliers, de l’Hôtel de Ville de Lyon ou encore celui de Saint-Jean aux Vieux Lyon.
Pour commencer les projets débutants dans les années 2020, la première pierre de l’hôtel logistique urbain le 9 juillet. LPA se montre également ravi de la prochaine ouverture du rooftop du parking des Halles de Bocuse qui aura lieu deux jours plus tard, le 11 juillet. Entretemps, Lyon Parc Auto continue de travailler avec des start-ups développeuses de solutions de mobilité au sein du Lab LPA. La solution qui préoccupe le réseau deviendra de plus en plus la qualité de l’air. LPA travaillera également avec la ville de Lyon dans le cadre de la Fête des Lumières, les parkings auront des animations pour l’occasion.
Pour ce qui est dans sa logique qui se veut didactique, un projet d’une école de mobilité est étudié sérieusement par Lyon Parc Auto. L’objectif est de sensibiliser toutes les générations à la mobilité en ville. Louis Pelaez évoque la possibilité que cette école soit un lieu physique, elle proposera néanmoins un apprentissage en ligne.
Le principal problème qui donne de la réflexion à Lyon Parc Auto est celui des parcs relais à l’extrémité de l’agglomération lyonnaise. C’est le point où LPA s’est montré le moins positif par rapport au comportement de plusieurs utilisateurs qui voient ces solutions visant à lutter contre la pollution comme contraignantes. Le combat de Lyon Parc Auto sera de réussir à convaincre les conducteurs lyonnais de l’utilité de ses projets pédagogiques.